Publicité
10 janvier 2015 22:47
Dans quel état d’esprit prenez-vous vos nouvelles fonctions ?
C’est un vrai challenge, surtout dans un contexte où le changement climatique est, on ne peut plus, d’actualité, ici et ailleurs. Il faut se le dire : Maurice en subit aussi les effets. Et le défi, c’est de travailler et de faire en sorte de pouvoir parer à toute éventualité.
Quelles sont vos priorités en tant que nouveau directeur d’une telle institution ?
Ma priorité, c’est de miser et de développer davantage les early warning previsions. Cela, afin quelles soient plus précises. Notre mission, c’est d’informer le public et qu’il soit au courant à temps. On a les équipements pour le faire, mais je vais m’atteler à renforcer le système et optimiser ses capacités. Il va falloir aussi mobiliser toutes les ressources. Mes collègues sont bien formés, il va donc falloir mettre en place une façon d’utiliser judicieusement tous ces professionnels.
En ce qu’il s’agit des prévisions, il faut accentuer davantage le réseau automatique. Certes, il fonctionne déjà, mais pas assez. Ainsi, nous venons d’ajouter une automatic weather station au Champs de Mars, mais aussi à Pointe-aux-Canonniers et Rose-Belle. Nous voulons aussi en placer dans les régions à risques, comme à Chitrakoot, Quatre-Sœurs et Rivière-Noire.
Quelle est l’utilité de ces automatic weather stations ?
Elles permettent d’avoir des observations en temps réel, qu’il s’agisse de la température ou du taux d’humidité, entre autres données.
Quel genre de directeur pensez-vous être ?
Je suis détenteur d’un MBA en Ressources humaines. Je connais donc l’importance de travailler en collaboration, animé par un esprit d’équipe. Je vais aussi privilégier la continuité et assurer le travail des sept autres directeurs qui m’ont précédé.
Les prévisions météorologiques sont souvent décriées. Comment allez-vous faire pour améliorer cela ?
Ces dernières années, la station météorologique a pris des mesures correctives pour améliorer les prévisions. L’organisme est pour une communication renforcée. Déjà, depuis quelque temps, la station veille à ce qu’un météorologue fasse les prévisions à la télévision pour être plus précis et donner plus de détails sur le temps. Nous avons aussi revu notre site Internet qui est à présent plus moderne et qui fait des prévisions sur sept jours. Nous allons continuer sur cette lancée et miser sur la technologie. Nous travaillons déjà en étroite collaboration avec nos confrères des pays voisins, mais il serait aussi bon d’approfondir davantage nos relations. Il ne faut pas oublier non plus que nous avons le National Disaster Risk Reduction & Management Centre avec lequel nous travaillons. Le nouveau ministère de l’Environnement sera également un allié important à l’avenir.
Comment se déroulera le reste de l’été 2015 ?
Une chose est sûre, il faudra maintenant compter avec le changement climatique. Quoi qu’il en soit, la station météorologique sera là pour surveiller la situation de très près. Actuellement (à l’heure où nous mettions sous presse), nous avons cette dépression qui évolue dans les parages de Tromelin. Nous invitons tous les Mauriciens à être attentifs à nos futurs communiqués.
Publicité