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Red My Lips : Du rouge à lèvres contre la violence sexuelle

20 avril 2015

Les employés de Temple Group se sont prêtés au jeu à l’occasion de la campagne Red My Lips.

 S’élever et combattre la violence sexuelle et une attitude peu compatissante qui blâme la victime. Tel est l’objectif de la campagne internationale Red My Lips. Celle-ci a été créée par l’Américaine Danielle Tansino qui, en 2011, a été violée par l’un de ses amis alors qu’elle participait à une fête. Après une plainte à la police et de longues procédures en cour, une avocate finit par dire à la jeune femme qu’il n’y aura pas de poursuite, car les jurés «n’aiment pas les filles qui boivent». Réalisant que le système force les victimes au silence, Danielle Tansino a créé, l’année suivante, Red My Lips pour ne plus jamais taire les cas de violence sexuelle.

 

Ce mouvement est récemment arrivé à Maurice grâce à l’initiative de la compagnie Temple Group, spécialisée dans les services financiers et de droit. «Notre objectif, c’est vraiment de faire passer le message contre cette attitude qui est de blâmer la victime. L’idée d’utiliser l’entreprise comme une plate-forme a été difficile au début, car nous ne l’avons jamais fait dans le passé. Mais après discussion, cette initiative a été approuvée par notre direction, principalement dans l’esprit de permettre aux employés d’utiliser le groupe comme une plateforme pour mettre en avant ce qui leur tient à cœur», explique Vandana Boolell, responsable du développement commercial de Temple Group. Le principe est simple : pour conscientiser le maximum de personnes à cette cause, les participants ont tout le mois d’avril pour porter du rouge à lèvres rouge.

 

Ensuite, le but est de prendre un selfie et de le poster sur la page Facebook de Temple Group qui a encouragé toutes les femmes de la société à porter du rouge à lèvres pendant le mois d’avril et les hommes à prendre une photo avec le logo de Red My Lips. Le but étant de sensibiliser le maximum de Mauriciens à cette cause. «Nous voulons aussi contester l’idée que la violence sexuelle est une question de sexe. C’est une question humaine qui nous concerne tous. Nous voulons encourager les Mauriciens à avoir une conversation significative sur le sujet», souligne notre interlocutrice.

 

La campagne, qui durera tout le mois d’avril, est visible sur la page Facebook de Temple Group et tous les Mauriciens qui souhaitent y participer sont les bienvenus.

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