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22 juin 2021 16:16
Mon ressenti : «Ma toute première réaction en apprenant cette décision prise par le ministère de l’Éducation en 2017 a été un petit pincement au cœur. Cependant, soyons réalistes, nous nous rendons compte que c’est la voie à suivre si nous voulons bâtir une société moderne, en laissant les garçons et les filles se côtoyer et grandir d’une manière saine. Il y découlera un respect mutuel, une meilleure compréhension du développement mental et biologique chez l’homme et la femme, une certaine discipline dans la tenue physique et verbale, et tout cela résultera forcément en des générations d’adultes plus équilibrés. D’ailleurs, converger vers une éducation mixte, c’est la tendance au niveau mondial. L’écolage des garçons et des filles au niveau du pré-primaire et du primaire se fait en mode mixte. Il est donc plutôt logique de continuer leur scolarité de la même façon au collège.»
La nostalgie du passé : «Les années passées au QEC ont été les meilleures de ma vie d’adolescente. J’en garde des sentiments et des souvenirs profonds, remplis de joies et de peines, de camaraderie et de partage, de dur labeur et de gratifications. Puisque je faisais partie des meilleurs élèves du Certificate of Primary Education (CPE), le choix automatique a été le QEC car plusieurs membres de ma famille y étaient déjà et l’établissement s’était déjà fait une réputation solide en termes de performances académiques. Du premier jour où j’ai foulé le sol du collège jusqu’à la veille de mon départ pour les études supérieures, le QEC a été et reste toujours un établissement qui promeut l’épanouissement complet de l’élève. Dès que j’étais hors de la classe, je passais mon temps libre sur la plaine des jeux pour les entraînements de twirling bâton. Le QEC m’a fait devenir la personne que je suis aujourd’hui. Ma formation de “cateau verte” m’a énormément aidée à surmonter les épreuves de la vie.»
Mon ressenti : «Je ne déteste pas l’idée que ces écoles ‘‘stars’’ deviennent mixtes. À bien y penser, même si à l’école, on n’avait pas cette ‘‘mixité’’, on y était exposés en dehors de la classe, pendant les cours particuliers ou durant les événements/activités auxquels nous participions. Il faudra un peu de temps pour s’y habituer mais cela ne change pas grand-chose. L’objectif reste le même : enseigner aux prochaines générations de Mauriciens. Pour les adolescents, c’est aussi le moment privilégié pour s’ouvrir aux différentes perspectives qui peuvent accompagner la diversité sexuelle à l’école. Cela pourrait apprendre aux filles et aux garçons à se respecter les uns les autres et à mieux apprendre les uns des autres ! C’est peut-être la fin d’une époque, comme beaucoup le prétendent, mais cela pourrait être un changement dans la bonne direction. Seul l’avenir nous le dira.»
La nostalgie du passé : «La devise de l’école est à peu près la façon dont je définirais mon éducation au RCPL : “Learn for life, not for school.” Je ne l’ai réalisé qu’une fois à l’université et j’ai eu l’impression que le RCPL m’avait préparé à ce moment de ma vie. J’avais non seulement grandi en tant qu’étudiant et apprenant mais aussi en tant qu’individu. J’ai eu un soutien incroyable de mes professeurs à l’époque et je serai éternellement reconnaissant. Je suis sûr que les nouveaux garçons et les filles qui rejoindront le RCPL ne seront pas déçus ! Je leur souhaite le meilleur !»
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