Publicité

Résidence Bethléem à Rose-Belle : Les habitants réclament plus de considération

23 novembre 2015

Le coordinateur de l’association Sa Nou Vize réclame, entre autres, une présence policière permanente dans ce quartier.

Manque de sécurité, maltraitance sur des enfants, non scolarisation de certains d’entre eux, femmes battues, alcoolisme, prostitution infantile, drogues synthétiques : ce sont autant de problèmes auxquels les habitants de Résidence Bethléem à Rose-Belle feraient face. C’est pourquoi les Forces vives de Résidence Bethléem réclament une «sub-station» de la police, à l’exemple de celle de Résidence Barkly ou encore de Bain-des-Dames, pour une protection permanente.

 

«La Résidence Bethléem compte environ 300 familles. Il n’y a aucun espace public pour les habitants de ce quartier. Je ne sais pas ce que seraient devenus nos membres s’il n’y avait pas de centre récréatif. Notre quartier est également dépourvu d’un jardin d’enfants ou encore d’un complexe sportif pour les jeunes. Ne parlons pas d’un espace vert. Nous voulons transformer notre résidence qui est laissée à l’abandon», lâche Alain Auriant, coordinateur de Sa Nou Vize, une association qui œuvre pour le bien-être des habitants de cette localité et des villages avoisinants.

 

C’est la raison pour laquelle il a écrit aux autorités concernées à plusieurs reprises. Cependant, ses démarches seraient restées sans suite. «Nu pe bizin vann farata pu finans nu bann proze parski grant gouvernman la peanuts sa», soutient notre interlocuteur.

 

Depuis 2010, Sa Nou Vize a aidé à construire 40 maisons pour remplacer celles en amiante, de type EDC. «Nous avons une liste de projets pour les habitants de notre quartier, mais nos moyens sont limités. De plus, les habitants de Résidence Bethléem sont trop souvent stigmatisés et victimes de préjugés. Il n’y a pas que des malfrats chez nous. Voilà pourquoi plusieurs personnes réclament plus de considération de la part des autorités», lance Alain Auriant.

Publicité