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Saint-Valentin blues : pour que ça passe

14 février 2023

«C’est my self-celebration party»

 

Reshma, 45 ans, est en mode «solo» et compte faire du 14 février une fête rien que pour elle. You go girl !

 

«Bon, je dois avouer que les premières années après mon divorce, la Saint-Valentin, ça me mettait K.-O., tout comme les anniversaires de mariage, la date de notre rencontre… J’étais en souffrance parce que j’étais toujours amoureuse et que moi, je ne souhaitais pas cette séparation. Cinq ans plus tard, je vais mieux. Même si je ne souhaite pas refaire ma vie – je suis très focus sur mes enfants –, j’ai fini par comprendre que je ne manque pas d’amour. Depuis l’année dernière, le 14 février, c’est my self-celebration party. Je m’organise un peu en avance pour que ça se passe bien ; je quitte les enfants chez mes parents et je fais quelque chose qui me plaît. L’année dernière, je me suis fait un plateau de fromage et de crackers, j’ai mis un film et j’ai vécu un moment rien qu’à moi, sans interruption. C’était mon cadeau à moi. Rien de compliqué mais je me suis fait plaisir. Cette année, je vais muscler un peu le game ; pas d’enfants (c’est primordial), un massage dans un spa et une soirée ciné en toute tranquillité. J’ai aussi décidé de m’offrir un cadeau ; un parfum dont je rêve depuis un moment. Finalement, la Saint-Valentin, ce n’est pas si mal, je trouve. Parce qu’avec les enfants, on pense toujours à eux avant, on hésite avant de s’acheter des choses. Pour mon anniversaire et pour le 14 février, je me permets de me faire plaisir avant tout. Et ça, c’est déjà une grosse bouffée d’air frais pour moi.»

 

«Je sors ou je m’isole»

 

Le cauchemar de la Saint-Val’ : les amis sont maqués, le monde est en mode love et vous, non… C’est le scénario film d’horreur d’Adrien, 24 ans, qui compte, tout de même, survivre au fameux 14.

 

«Je ne vais pas faire comme si ça ne me touche pas du tout le 14 février. Enfin si, c’est ce que je fais. Mais à l’intérieur, toutes ces chansons d’amour, tous ces messages, toutes ces publications, ça finit par miner le moral, hein. Fouf ! Un truc de fou. Même si le reste des 364 jours de l’année, je n’en ai rien à cirer de tout ça ; je suis happy d’être célibataire pour l’instant… Mais à l’approche de la Saint-Valentin, tout ce matraquage, ça finit par faire son effet. Surtout que maintenant, les potes sont en couple, c’est dans l’air du temps. Moi, je ne suis pas prêt pour ça. Alors, je ne sais pas trop comment je vais survivre à cette journée/soirée où tout sera fait pour me rappeler que je suis seul ; ayo, je ne suis qu’un pauvre boug ! Mais bon, je me dis que c’est qu’un jour et que je peux simplement attendre le truc passer. Le 15 février, les choses seront retournées à la normale, les fatak ne seront plus envahis. Et le monde reprendra ses habitudes. En attendant, le 14 février, si j’ai des potes qui ne sont pas in love, je sortirai. Sinon, je vais m’isoler et me faire une soirée Netflix… Tout en zappant les réseaux sociaux. Parce que là, on va afficher bae, on aura des centaines de messages en mode "to enn mari latwal", "to mem mo fam garde prefere" : non merci !»

 

Manz ar li !

 

Pour la soirée fatidique dont on taira la date ici, voici ce qui peut vous aider à faire face…

 

Organiz ou. «J’ai vu tellement de personnes affirmer en amont qu’elles s’en fichaient, que cela ne leur faisait rien, finir par déprimer le jour J, confrontées à l’omniprésence du couple dans leur quotidien pendant cette journée... Du coup, elles luttent pour refouler des idées noires et une forme de tristesse, alors qu’avoir un plan prévu permet de concentrer son attention plus facilement sur quelque chose de plus positif», explique Aurélie Leveau, sexothérapeute, au magazine Elle (à consulter ici : https://bit.ly/solodep).

 

Viv li. S’il y a de la déprime, ça ne sert à rien de la fuir, il faut faire avec : «Si des choses doivent sortir à un moment, comme des larmes, que cela soit pour nous-mêmes ou une autre personne, c’est ok !»   

 

Fer enn lot zafer. On peut célébrer l’amour amical, s’offrir soi-même des cadeaux et un moment au top, tout est possible. Et n’oubliez pas, celebrate yourself : «Regardez-vous dans les yeux dans un miroir. Écrivez ce que vous aimez chez vous, comme si vous vous déclariez votre flamme. Et surtout, si une autocritique surgit, contrez-la avec un compliment. Non, vous n’allez pas devenir narcissique en une seule soirée, juste prendre confiance en vous !»

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