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Solidarité : Un mini-festival d’artistes à Busy B

17 juin 2014

Béatrice Bijoux Bellepeau veut promouvoir les talents.

Attraper des émotions au vol. Leur donner des couleurs, une profondeur et une âme que l’on peut tenter de s’approprier. Voilà le beau travail des artistes. Mais il n’est pas toujours reconnu. Malheureusement. Alors, une PME a décidé de leur venir en aide. Comment ? En leur proposant un espace d’exposition et une visibilité afin qu’ils puissent promouvoir leur art et trouver des acquéreurs pour leurs œuvres. Depuis cette semaine, c’est donc un mini-festival d’artistes qui a lieu au magasin Busy B, à Rose-Hill, avec des parrains de charme, Sandra Mayotte et Gerard Louis, pour le premier vernissage qui a eu lieu le vendredi 13 juin, Eric Triton (pour celui du 20 juin) ainsi que Bruno Raya et Linzy Bacbotte-Raya pour celui du 27 juin.

 

Chaque semaine (et pendant trois semaines), deux artistes exposent pendant tout un week-end. Un calendrier bien chargé, explique l’initiatrice de ce projet Béatrice Bijoux Bellepeau : «Le vendredi aura lieu le vernissage suivi de l’expo vente qui se tiendra jusqu’à dimanche.» Elle a ouvert les portes de son magasin afin de donner un coup de pouce à ces personnes talentueuses, dit-elle : «Elles ne sont pas reconnues. Pourtant, elles devraient l’être.» Cette semaine, c’est Hanta Rajoharison, qui vient de Madagascar mais qui vit à Maurice, et Gino Lufor qui font montre de leur savoir-faire. 

 

Le 20 juin, Busy B accueillera Karine Boodiah et Yumillah Govinden. Et, enfin, pour le troisième week-end, ce sera au tour de Pamela Saramandif Vardin et Kendy Mangra d’exposer. Béatrice espère qu’ils seront nombreux à se déplacer pour découvrir le travail de ces inconnus : «Ils font, grâce à nous, leur première vraie exposition. Il faut les encourager.» Vous savez quoi faire ? Un petit tour à Busy B ces prochaines semaines… pour suivre le langage des émotions. 

 


 

Paroles d’artistes 

 

Gino Lufor : «J’ai toujours été fasciné par la nature. Pendant les sorties en famille ou entre amis, je me retirais toujours dans ma bulle pour faire des photos sur mon portable ou mon petit Fuji. Mes parents ne comprenaient pas bien pourquoi je faisais des photos de paysages et de plantes au lieu de faire des photos de famille ! Puis un jour le magazine ENLighted a lancé un concours de photographie et, je l’ai remporté. C’est là que tout a vraiment commencé.»

 

Karine Boodiah : «Je nourris cette passion depuis mon plus jeune âge. Mais j’ai repris mes pinceaux il y a cinq ans. Mes sens sont en éveil quand je peins. Chaque peinture est une émotion et une aventure unique. J’expérimente plusieurs techniques pour rendre vivantes mes peintures. Difficile de décrire ce que je ressens dans ce monde de couleurs…»

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