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9 juin 2014 15:33
50/50 by 2015. Yes we must. The time is now! C’est sous ce thème que le sommet régional de Gender Links s’est tenu du 26 au 28 mai, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Des 18 vainqueurs du sommet national, à Maurice, en avril, dans leur catégorie respective, trois se sont distingués au niveau régional. À savoir Jean-Max Appanah, de Zezi Vre Zom, dans la catégorie Faith-based Organisation, Kendy Manga de la MBC, dans la catégorie photographie, et Mamta Jugroop dans la catégorie Local Government.
Deux autres candidates, Maryline Coopan de Media Watch Organisation et Soodaree Devi Soborun de la MBC, ont remporté le deuxième prix dans les catégories 50/50 by 2015 et Leadership respectivement. Les autres participants ne sont pas non plus revenus de ce sommet les mains vides. Ils se sont tous vus remettre un Driver of Change Certificate pour leur contribution à la promotion de l’égalité des genres et leur combat contre la violence basée sur le genre.
Jean-Max Appanah de ZVZ.
Pour Jean-Max Appanah, cette récompense représente l’effort de certains prêtres afin de transformer les hommes pour qu’ils deviennent des modèles dans la société. «C’est un honneur pour Zezi Vre Zom car notre travail a été reconnu au niveau africain. Nous nous sommes engagés à rendre les hommes meilleurs, à les transformer pour qu’ils changent leurs mentalités ‘‘machistes’’ et qu’ils deviennent de vrais partenaires des femmes. Cette récompense traduit aussi l’effort fourni par le Père Jean-Claude Veder, qui a mis le projet Zezi Vre Zom sur pied, et tous ses proches collaborateurs», souligne Jean-Max Appanah pour qui l’aventure a été très enrichissante. «J’ai appris des autres pays, de ce qui se passait ailleurs. C’était une belle aventure, tant sur le plan humain que professionnel», ajoute-t-il.
Kendy Mangra, journaliste reporter d’images à la MBC, est, lui aussi, toujours sur un petit nuage. «Ce sommet a été l’occasion de partager mes connaissances. Je suis rentré au pays changé et avec un autre regard sur le photojournalisme. Je suis un heureux gagnant, mais je dédie ce prix à ceux qui oeuvrent chaque semaine pour la réussite du projet Lot koté laglass. Sans Mahadeven, Eliette, Géraldine, Joanne et Fawzia, le projet n’aurait jamais abouti. Je vais continuer à oeuvrer pour rehausser le self-esteem des femmes», avance-t-il.
Mamta Jugroop, du Conseil de district de Grand-Port, a, elle, épaté les membres du jury de par sa présentation. «Elle maîtrisait parfaitement son sujet, a parlé avec son cœur et a expliqué comment la vie des citadins a changé pour le mieux après l’accomplissement de divers projets», soutient Anushka Virahsawmy, Country Manager de Gender Links, à Maurice.
Mamta Jugroop recevant son prix des mains du ministre Aimé lors du sommet national à Maurice.
Pour elle, le sommet est synonyme de partage. «Cet événement a réuni les 15 pays de la SADC. Et chaque gagnant a présenté le travail qu’il a accompli durant un bon bout de temps, devant un panel de jurés, chacun dans sa catégorie. Le but était de partager ce qui se fait un peu partout et de voir comment les travaux présentés peuvent servir d’exemples à d’autres. Ce qui est intéressant, c’est que les participants ont créé un réseau autour d’eux suite à ce sommet. Ils peuvent donc rester en contact avec d’autres participants pour un meilleur suivi. Mais le travail ne s’arrête pas là. À notre niveau, nous allons encadrer tous les participants et les aider à améliorer leur travail et tenter leur chance l’année prochaine», explique Anushka Virahsawmy. Elle ajoute : «L’un des objectifs du Protocole de la SADC sur le genre et le développement, c’est d’atteindre une parité 50/50 d’ici l’année prochaine. Et une de nos priorités, est de former les femmes qui ont du potentiel et qui veulent faire de la politique.»
Yes we must. The time is now!
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