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12 juillet 2021 15:54
Le cas du bébé du couple Quirin avait fait l’objet d’une PNQ à l’Assemblée nationale, en mai, après un article paru dans l’hebdomadaire Week-End. La petite Kara Emilie Quirin, née le 5 février, est venue au monde alors que sa mère Virginie n’était qu’à 26 semaines de grossesse. Mais après sa naissance, un médecin l’avait déclarée morte. Une heure plus tard, un autre médecin l’avait entendue pleurer, alors qu’elle se trouvait déjà dans une boîte de désinfection. La petite a, par la suite, été admise à l’unité néonatale.
«Notre fille est finalement rentrée chez nous le 4 juin. Son grand frère Gabriel est très protecteur. Elle fait également le bonheur de mon époux Pascal», confie Virginie. La jeune femme se dit «soulagée» après la décision du ministère d’interdire au médecin qui a procédé à son accouchement d’exercer, en attendant une décision finale du Medical Council : «Je savais qu’on l’avait suspendu. Je vais désormais me battre pour un changement. Je n’ai pas encore eu des réponses des autorités à ce sujet. Le protocole doit être revu. Ça me fait toujours mal en pensant aux autres familles qui n’ont pas eu la même chance que nous. Est-ce qu’il y aura un changement au niveau des procédures ?» se demande Virginie qui n’avait pas hésité à porter plainte à la police et au ministère de la Santé pour négligence médicale.
Ce cas avait été référé au Medical Negligence Standing Committee après une internal inquiry de l’hôpital Nehru. Virginie Quirin a, par la suite, été auditionnée par cette instance. «Mon audition s’était très bien passée. On m’avait posé beaucoup de questions sur mon accouchement. C’était très dur pour moi de revenir sur les faits, surtout lorsqu’il a fallu relater le moment où je tenais ma fille dans mes bras. Le médecin me disait qu’elle était morte, alors que moi, je lui disais le contraire. Les événements m’ont finalement donné raison. Qu’est-ce qui se serait passé si un autre médecin n’avait pas constaté que ma fille était toujours en vie ?»
Par ailleurs, le Medical Council doit également décider du sort du médecin qui a fait accoucher Sweta Seeneevassen à l’hôpital de Pamplemousses dans la soirée du 12 avril. Sa fille Rishtee avait été «décapitée» à la naissance. La jeune femme a également été auditionnée par le Medical Negligence Standing Committee après avoir porté plainte à la police pour négligence médicale. Le ministère de la Santé avait déjà demandé au gynécologue de se mettre en retrait, même si ce dernier récuse les accusations de négligence médicale portées contre lui. «Je n’ai rien à me reprocher car j’ai fait une very clear operation», nous avait-il dit après ce terrible drame. Sweta Seeneevassen et son époux Vicky Ram sont toujours inconsolables depuis ce terrible malheur.
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