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5 juin 2022 14:48
«Étant une cinéphile très avide des films d’horreur, Stranger Things est sur ma liste de recommandations sur Netflix depuis un bon moment et j’ai binge watch cette nouvelle saison dès sa sortie le 27 mai. Cela, tout en n’étant pas une super fan des frères Duffer, Showrunners de la série. Mais il semble qu’ils ont bien écouté les feedbacks et critiques au sujet des précédentes saisons, et qu’ils ont bien amélioré leur production. Car cette quatrième saison propose un juste mélange entre le drame, l’humour et des mystères plus sombres. Sans spoiler, je citerai l’un des meilleurs dialogues du film, de la part du personnage d’Eddie : ‘‘Don’t try to be heroes, there is no shame in running’’ (‘‘N’essayez pas d’être des héros, il n’y a aucune honte à se sauver’’ en français). C’est une ligne de dialogue qui, selon moi, résonne beaucoup dans la vraie vie. D’où le fait que je ne regarde pas cette série uniquement pour la nostalgie ou pour les trouvailles horrifiques, mais bien pour son sens de la narration, qui n’a pas arrêté de s’améliorer !»
«Après trois ans d’attente, on retrouve enfin nos ados (eh oui, ils ne sont plus des gosses) dans la série phénomène de Netflix. Cette nouvelle saison a surtout été l’occasion pour les frères Duffer de faire un vibrant hommage à l’âge d’or du cinéma d’horreur des années 80 (Vendredi 13, Hellraiser, Halloween, Les griffes de la nuit), avec même la présence de Robert Englund, l’acteur qui interprète le fameux Freddy Krueger des Griffes de la nuit. Et si les débuts de la série vont plus du côté d’E.T. et des Gonnies, on se rapproche plus de l’horreur avec cette nouvelle saison qui grimpe du coup en termes de maturité et de noirceur, où j’ai cette image de la troupe de Scooby Doo qui rencontrerait le Zodiac Killer. La structure narrative est, en tout cas, excellente (quelques flash-backs mais rien d’excessif), avec l’intrigue qui reste au premier plan, sans d’autres préoccupations scénaristiques. La série puise beaucoup dans l’émotion, dans une mise en scène souvent très inspirée et les performances remarquables des jeunes acteurs (je note beaucoup le personnage du nouveau venu Eddie), avec une utilisation efficace de la musique, non comme un décor mais comme un figurant à part entière de la série. Sans oublier des clins d’œil à la pop culture des années 80, que les amateurs apprécieront. Une quatrième saison qui est donc très forte dans sa première partie et qui laisse augurer une conclusion palpitante le 1er juillet.»
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