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26 septembre 2023 03:52
Mes débuts : «J'ai eu le gros déclic à 10 ans quand une personne m’a un peu montré comment jouer au clavier. L’autre gros déclic s'est produit lors d'un concert à Goodlands un 25 décembre ; je devais avoir 13-14 ans. Il y avait les OSB qui étaient venus avec leur sound system, ainsi que plusieurs autres groupes, mais aussi Kaya, qui, lui, passait en dernier. Je l'ai un peu côtoyé par la suite ; une belle inspiration. Puis, j’ai persévéré, avec plusieurs morceaux pour le Grup Zenfan Losean, avant de me diriger vers une carrière solo, toujours porté par le seggae et le reggae, des musiques fortes de revendications et de messages puissants.»
Le festival et moi : «Le Reggae Donn Sa et moi, c’est une longue histoire d’amour. J’étais tout jeune lors de la première édition du festival en 2005, mais j’avais pu y assister. Et j’essaie tant bien que mal d’être là pour chaque édition. C’est un festival reggae important, grandiose, ayant une portée et un rayonnement qui allaient au-delà de nos frontières, avec des artistes régionaux et internationaux. À l’époque de la première édition, je venais tout juste de commencer la musique, et j'ai toujours révé de monter sur scène pour un Festival Reggae Donn Sa. Vous imaginez bien ma joie, mon émotion et ma fierté de voir ce rêve devenir bientôt une réalité.»
Mon album : «On va dire que ce nouvel album s’inscrit dans la continuité, après Fight for our island, sorti en 2014. C’est encore un album seggae/reggae, avec des revendications fortes, notamment concernant tout ce qui se passe à Agaléga. On y trouvera aussi une reprise de Who the Cap Fit de Bob Marley. C’est une belle coïncidence, car il y a le Reggae Donn Sa qui arrive et que ce sera une belle occasion de promouvoir l’album, qui sortira en version digitale sur les plateformes habituelles fin septembre et en version CD vers la fin d’octobre.»
Agaléga : «Comme je l’ai dit avant, le festival sera une occasion pour moi de véhiculer des messages autour du peuple agaléen. Certes, le problème avec ceux qui n’arrivaient pas à rentrer là-bas semble être réglé. Mais il y a tellement d’autres interrogations, notamment sur la fameuse piste et la présence des Indiens. Alors que les Agaléens se posent toujours des questions sur les développements qui pourraient être faits sur place pour eux : vols commerciaux, terrains qui pourraient nous appartenir, plus d’infrastructures, etc… Et la scène est un bon moyen de faire connaître tous nos soucis et interrogations devant un large public, avec aussi une portée internationale.»
Les billets pour le festival sont en vente à Rs 800 et Rs 1 200 (VIP) dans le Rezô Otayô (tel : 466 9999) et sur le site Ticketbox.mu. Pour plus d’infos appelez le 5842 8181.
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