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Trade Fee : une baisse et d’autres attentes

17 juin 2014

Raj Appadu du Front commun des Commerçants de l’île Maurice, et Dorine Chukowry, lord-maire de Port-Louis

Suite à une décision prise lors d’une réunion entre l’Association des autorités urbaines et le ministère des Administrations régionales, il a été décidé que le Trade Fee doit être revu à la baisse. Votre réaction…

 

Raj Appadu : C’est une victoire pour le Front commun des commerçants de l’île Maurice car les cinq mairies ont accepté notre demande de revoir à la baisse le Trade Fee que doivent payer tous les commerçants pour être en mesure d’opérer. 

 

Dorine Chukowry : D’une certaine façon, je peux dire que c’est aussi un peu ma victoire. J’ai toujours été contre l’augmentation du Trade Fee et on avait voulu me mettre cela sur le dos. Or, j’ai toujours contesté cela. 

 

C’est ce que réclamaient la plupart des commerçants…

 

Raj Appadu : Effectivement, les commerçants réclamaient que les chiffres soient revus. Toutefois, je dois faire ressortir que, suite à la nouvelle que le Trade Fee sera revu à la baisse, j’ai eu une rencontre avec la lord-maire de Port-Louis et j’ai compris qu’il y avait une liste qui mentionne que cette mesure concerne 50 types de commerce dans toutes les villes. Jusqu’à présent, nous ne savons pas qui sont concernés par cette annonce. 

 

Dorine Chukowry : Effectivement, mais à la mairie de Port-Louis, on va même au-delà de la baisse du Trade Fee. Nous revoyons aussi d’autres frais pour leur permettre d’opérer sereinement. Nous sommes solidaires avec eux. 

 

Le problème entre les commerçants et les marchands de rue a toujours suscité des conflits. Qu’en est-il de ce sujet ?

 

Raj Appadu : Dans le cadre de l’annonce que le Trade Fee sera revu à la baisse, j’ai sorti un communiqué. La baisse du Trade Fee, c’est bon, mais il y a un autre gros problème à régler. On ne peut pas demander aux commerçants de payer le Trade Fee alors que les marchands de rue continuent à opérer illégalement. Il faut que les autorités mettent de l’ordre dans tout cela. 

 

Dorine Chukowry : Nous avons aussi à cœur ce sujet. Concernant le dossier des marchands ambulants, je dois préciser que le ministre Aimée s’est chargé du dossier et, depuis six mois, nous ne voyons aucun développement. Dans ce débat, il ne faut pas oublier que les marchands ambulants sont des pères et des mères ainsi que des responsables de famille. Il faut au plus vite qu’on trouve une solution et non pas laisser ce problème perdurer. 

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