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19 avril 2016 12:36
Tout s’est préparé en une semaine. Et tout s’est passé en un seul jour ! Si au départ, c’est Gabriel, 11 ans, qui devait être baptisé la semaine dernière chez les Lallmohamud, le vendredi 8 avril s’est transformé en un véritable jour de fête pour toute la famille. La journée ayant été marquée par plusieurs événements symboliques et joyeux pour ce petit clan de cinq personnes qui, depuis, ne descendent pas de leur petit nuage de bonheur.
Au programme de ce jour «riche en émotions» : le baptême de Samuel, 14 mois, de Timotee, 7 ans, de Gabriel, 11 ans, qui par la même occasion a fait sa Première communion. L’homme de la famille, Ben, 37 ans, qui gère son propre business, un élevage de chiens de race, a aussi été baptisé le même jour, puis a fait sa première communion et sa confirmation, avant d’épouser religieusement sa femme, Rebeka, 33 ans, mère au foyer. «Avec Rebeka, on se connaît depuis 15 ans. On s’est tout de suite plu quand on s’est rencontrés. On s’est mariés civilement le 7 juillet 2004 et, une semaine plus tard, on a contracté le Nikkah»,confie Ben, un habitant de Grand-Gaube, tout sourire et heureux de raconter cette étape importante dans la vie de sa famille.
«Depuis quelque temps, Gabriel, qui est en Std V à la Roche Terre Government School, se préparait à être baptisé et à faire sa première communion. Le désir est venu de lui-même. Il a manifesté de l’intérêt pour des cours de catéchèse à l’école et la famille l’a épaulé dans son choix», raconte Rebeka, sous le regard de ses enfants.«Tout s’est très bien passé», lâche Gabriel, timidement.
Alors que toute la famille se préparait pour le grand jour de Gabriel, une rencontre avec le père Jacques Harel de l’église St Michel bouleverse «dans le bons sens»leur organisation. «C’est en discutant avec le prêtre, la semaine dernière, sur le choix de Gabriel et sur notre désir de l’accompagner sur son chemin religieux, que la question de bénir notre union par un mariage religieux catholique s’est posée. On n’y avait jamais vraiment pensé. Du moins, ce n’était pas prévu du tout. Mais du coup, cela a été pour nous une évidence»,explique Ben qui se dit heureux de ce choix religieux.
Pour pouvoir se marier, ce père de famille accepte de prendre le baptême, de faire par la suite sa première communion et sa confirmation.«Pour nous, si cela est arrivé, c’est que c’était écrit. On ne s’est pas posé de questions et toute la famille a embarqué pour cette belle aventure», poursuit Ben. Il est aussi très fier d’avoir pu partager cette journée spéciale avec ses trois fils qui ont aussi reçu, vendredi dernier, des sacrements catholiques.
Dans leur tête à tous, les images de leur «moment magique»ne cessent de défiler. «On a préparé les vêtements et c’est entourés de notre famille qu’on a vécu ce nouveau chapitre de notre vie»,ajoute, pour sa part, Rebeka qui arrive difficilement à cacher son émotion.
Désormais, le 8 avril de chaque année les rappellera à jamais que c’est ensemble qu’ils ont vécu une «étape très forte»dans leur vie religieuse. «Pour nous, c’est la célébration de notre famille qui a eu lieu. Nous sommes heureux d’avoir pu vivre tout cela en famille. Et ensemble, dans la prière, nous continuerons à avancer», nous dit Rebeka, en visionnant les photos du «plus beau jour» de sa vie qui s’est terminé par un déjeuner en famille. «Nos proches étaient aussi à nos côtés pour partager notre bonheur», souligne Rebeka.
Son époux et elle remercient le père Harel, Sœur Violaine et tous ceux et celles qui ont partagé leur «magnifique journée du 8 avril»…
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