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14 juin 2018 00:24
Un mois au rythme du football. Si cette discipline est présente dans nos conversations de tous les jours, elle prendra une autre dimension à partir de cette semaine, avec le coup d’envoi de la Coupe du Monde de la FIFA 2018 en Russie. Une compétition qui a lieu chaque quatre ans et à laquelle participent 32 pays. Qu’on soit accro au foot ou pas, chacun ira de son petit commentaire. Les mordus du ballon rond suivront avec assiduité les matchs au programme (64 au total).
L’Allemagne, qui a remporté la dernière édition, va remettre son titre en jeu et se présente une fois de plus comme un des candidats a sa propre succession dans cette 21e Coupe du Monde. Cette sélection, entraînée par Joachim Löw, et auteur d’une qualification aisée, est la grande favorite du groupe F, qui comprend la Corée du Sud, le Mexique et la Suède. Avec les Özil, Neuer, Kross, Draxler, Müller et Hummels, la Mannschaft possède un effectif bien fourni pour jouer les premiers rôles dans cette compétition, qu’elle a remportée en quatre occasions.
Derrière, on retrouve une meute de prétendants au trophée. En premier lieu, on cite le Brésil (présente dans chaque phase finale), emmené par un effectif rajeuni et qui compte bien effacer sa décevante 4e place à sa Coupe du Monde 2014 à domicile pour viser un septième titre mondial. La Seleçao a dominé son groupe en qualifications en validant son billet plus d’un an avant le début de la compétition. Les Auriverdes ont également montré être moins dépendants de leur meneur de jeu Neymar, blessé, grâce notamment à des jeunes joueurs très talentueux, tels que Gabriel Jesus et Philippe Coutinho. Les Jaune et Vert disposent d’une escouade très riche et sont bien capables d’aligner deux équipes compétitives pour le sacre final.
Derrière ces deux pays, on cite un quatuor avec l’Espagne, la France, l’Argentine et le Portugal. Les deux derniers nommés auront l’avantage d’avoir dans leur effectif les deux meilleurs footballeurs de la planète, d’un côté Lionel Messi et de l’autre Cristiano Ronaldo. Si ce dernier a enfin connu une consécration avec son pays, le sacre du Portugal à l’Euro 2014, son rival n’arrive pas à franchir ce palier pour rejoindre Diego Maradona parmi les idoles du peuple argentin, même s’il a tout raflé avec son club, le FC Barcelone.
L’Espagne est à surveiller dans cette édition et visera certainement un deuxième sacre après celui remporté en 2010. Ce pays se retrouvera dans le groupe C avec le Portugal, l’Iran et le Maroc, et dispose d’un effectif très homogène avec une forte présence des joueurs issus du FC Barcelone, du Real Madrid et de l’Atletico Madrid. Si le Barça a remporté le championnat espagnol, les deux clubs madrilènes ont remporté la dernière Ligue des champions et l’Europa League. C’est dire que c’est une sélection à ne pas prendre à la légère.
Quoi qu’en disent les détracteurs, la France mérite d’être considérée dans cette compétition. La finaliste de son Euro 2016 à domicile aborde la compétition en tant que sérieux prétendant au titre. Lors des qualifications, la sélection de Didier Deschamps a vu son bloc offensif s’étoffer grandement avec les arrivées de jeunes joueurs comme Kylian Mbappé, Thomas Lemar, Ousmane Dembélé et Florian Thauvin. La France a réussi à se sortir d’un groupe relevé en qualifications et pendant ses matchs de préparation, elle a montré un visage offensif séduisant malgré des faiblesses au niveau de la défense.
L’Angleterre sera suivie par de nombreux Mauriciens. Dispose-t-elle des chances de renouer avec un titre de champion qui le fuit depuis 1966 lors de son sacre ? Les sentimentaux vont dire oui et elle a été tirée dans le groupe G en compagnie de la Belgique, la Tunisie et le Panama, et devrait a priori se qualifier pour le prochain tour. Elle aborde donc cette compétition avec pour but d’étaler au maximum son potentiel avec Kane, Vardy, Alli, Sterling ou encore Rashford, afin d’effacer ses mauvaises performances à la Coupe du Monde 2014, où elle avait été éliminée dès le premier tour. Le sélectionneur Gareth Southgate a choisi d’inclure dans sa liste des 23 le jeune défenseur de Liverpool Trent Alexander-Arnold et le milieu de terrain Ruben Loftus-Cheek (Crystal Palace).
Si les paris sont ouverts depuis quelque temps avec les analyses, c’est sur le terrain qu’on aura les vrais résultats. Place aux matchs à partir de ce jeudi avec le pays hôte, la Russie, qui affrontera l’Arabie saoudite.
Le trophée (sans son socle) mesure 36,8 cm et pèse 6,175 kg. Il est composé d’or pur à 75 % (18 carats), avec une base de 13 cm de diamètre contenant deux morceaux de malachite. Il laisse apparaître deux sportifs transcendés par la victoire soulevant la Terre et porte l’inscription «FIFA World Cup» gravée à sa base. Les noms des vainqueurs des précédentes éditions sont gravés sur la base opposée du trophée. Le texte indique l’année et le nom de chaque nation championne du Monde en anglais.
Faut-il rappeler que cette Coupe a fait son apparition lors de l’édition 1974 et est l’œuvre de l’Italien Silvio Gazzaniga. À la création du tournoi planétaire en 1930, le trophée vainqueur se nommait la Coupe Jules-Rimet.
Un des symboles associés éternellement à un grand événement sportif. Il s’agit d’une mascotte qui, bien souvent, représente une caractéristique du pays hôte, comme le fameux Tizan Le Dodo ou Momo Le Dauphin lorsque notre île avait abrité les Jeux des îles de l’océan Indien respectivement en 1985 et 2003. La Coupe du Monde de football ne déroge pas à cette règle, et l’édition 2018 nous fera découvrir Zabivaka.
La mascotte officielle de Russie 2018 a été élue par le public russe en octobre dernier parmi trois «candidats», notamment un loup, un chat et un lion.
Prénommé Zabivaka, qui signifie en russe «celui qui marque», ce loup a reçu 53 % des votes. Il est suivi par le tigre (27 %) et le chat (20 %). Plus d’un million de personnes ont donné leur avis sur FIFA.com et lors d’une émission en direct sur la chaîne de télévision russe Channel 1, qui est venue conclure une période de vote de quatre semaines ainsi que le processus de création le plus participatif de l’histoire des Mascottes officielles.
Les trois mascottes candidates étaient en illustre compagnie sur le plateau de Channel 1 puisqu’elles étaient accompagnées du Brésilien Ronaldo, double lauréat de l’épreuve mondiale avec le Brésil. La soirée a permis de raviver d’excellents souvenirs chez le buteur légendaire qui avait déjà présenté la mascotte officielle de la Coupe du Monde 2014, Fuleco, il y a quatre ans à la télévision brésilienne.
La mascotte de la Coupe du Monde est destinée le plus souvent à un public jeune, surtout des enfants, avec des représentations animées. La mascotte se décline sous diverses formes, pour répondre aux attentes des passionnés, et être vendue comme peluche, image ou vaisselle. Zabivaka tiendra un rôle important dans cette Coupe du Monde de football. Le loup n’aura pas uniquement pour mission d’assurer la promotion de l’événement et de distraire le public dans les stades ; il est également appelé à devenir une «personnalité» mondiale et un ambassadeur de la Russie.
Notons que la mascotte dans une Coupe du Monde a été introduite pour la première fois en 1966. C’était en Angleterre, avec Willie, un lion symbole typique du Royaume-Uni, portant un maillot de l’Union Jack avec les mots World Cup.
Le chanteur espagnol Enrique Iglesias et la chanteuse colombienne Shakira lanceront les festivités lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de football. Un duo latino qui risque de faire chauffer le stade Loujniki le 8 juin en Russie.
En couple depuis près de 12 longues années avec l’ex-tenniswoman et mannequin russe Anna Kournikova, le chanteur espagnol connaît parfaitement le pays et se fera un honneur de donner le coup d’envoi de la 21e édition du Mondial. Shakira, quant à elle, est une habituée des cérémonies d’ouverture de la Coupe du Monde. Célèbre pour avoir interprété le titre Waka Waka en Afrique du Sud, la chanteuse colombienne est étroitement liée au Monde de football. Compagne du joueur espagnol Gerard Piqué, Shakira compte bien remettre le couvert en 2018 en Russie.
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