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Agression mortelle à Plaine-Verte : fin de cavale pour le meurtrier de Taisy Hussein

15 avril 2025

La traque aura duré six jours. Recherché activement dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Taisy Hussein (photo), le principal suspect a été appréhendé à Chebel, Beau-Bassin, par les limiers de la Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU) de Port-Louis Nord ce mardi 8 avril. Il s’agit d’Ajmeer Nanekan, un habitant de Plaine-Verte âgé de 25 ans. Remis aux enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT), il a été interrogé longuement sur ce qui s’était passé le jour du drame.

S’il a d’abord prétendu que la victime avait s’était blessée après avoir fait une lourde chute lors d’une altercation, il a fini par avouer l’avoir agressé à la tête avec une brique dans la soirée du 1er au 2 avril. Une accusation provisoire de meurtre a été logée contre lui. Cette agression mortelle aurait pour toile de fond une histoire d’argent et de drogue.

Rappelons que c’est dans la matinée du 2 avril que Taisy Hussein, plus connu sous le nom de Bolom, un habitant de Plaine-Verte âgé de 35 ans, avait été retrouvé avec de graves blessures et de l’écume lui sortant de la bouche au 2e étage d’un immeuble situé à la rue Karikal, dans sa localité. Une femme vivant au 1er étage avait été alertée par la voix de deux individus qui se disputaient. Lorsqu’elle était allée s’enquérir de la situation, elle avait trouvé le trentenaire allongé sur un matelas et ayant du mal à respirer. Elle avait appelé les services de secours, mais c’est dans un 4x4 de la police que celui-ci avait finalement été conduit à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo car aucun véhicule du SAMU n’était disponible. Après avoir subi une délicate intervention chirurgicale, Taisy Hussein avait été admis au département des soins intensifs dans un état critique. Hélas, il a rendu l’âme aux alentours de 11 heures, le lendemain. Après qu’une autopsie a attribué son décès à une fracture du crâne, la thèse de foul-play a été établie.

Deux autres suspects avaient été appréhendés dans cette affaire – Jabeerkhan Aubdool et Ashfaque Oozeerally – puisqu’ils étaient également sur les lieux le jour où le trentenaire a été agressé. Ce sont ces mêmes individus qui s’étaient rendus au domicile de son père, dans la matinée du 2 avril, pour l’informer de son état, en prétendant que Taisy Hussein avait fait une overdose.

Questionné sur le drame, ils avaient nié toute implication dans l’affaire et avancé que la victime avait fait une chute dans les escaliers. Ils restent en détention pour avoir donné de fausses informations à la police.

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