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11 octobre 2025 17:24
Vous avez rendez-vous cette semaine avec des êtres venant d’un monde virtuel, une comédie française qui parle de la condition des hommes et des femmes et l’adaptation d’une série à succès pour enfants.
«Tron : Ares» : Jared Leto is in the machine
Une franchise qui se cherche toujours… Depuis ses débuts en 1982 avec Jeff Bridges, la suite directe Tron : Legacy en 2010, et maintenant ce Tron : Ares, les histoires de personnes qui entrent dans un jeu vidéo avec motos et autres véhicules sont devenues plus ou moins populaires, avec les studios Disney qui veulent une nouvelle fois faire vivre ce concept de science-fiction, en plus avec des moyens de blockbusters et porté par la star Jared Leto. Ce dernier est donc l’Ares du titre, une intelligence artificielle qui peut être un super combattant lorsqu’il entre dans le monde réel, autant qu’il l’est dans son monde virtuel. Et vous imaginez bien qu’il aura quelques soucis de compréhension avec ses créateurs… Avec son histoire qui peut tenir en deux lignes, ce Tron : Ares, réalisation de Joachim Ronning (connu pour son Kon-Tiki mais aussi pour le quatrième film très oubliable de Pirates des Caraïbes), avait tout du gros divertissement populaire pétaradant, avec en plus des bandes-annonces qui annonçaient du grand spectacle. À l’arrivée, oui, visuellement ça a de la gueule, et oui, la musique du groupe Nine Inch Nails assure. Et puis, c’est tout. L’histoire va vite, est brouillonne, on ne s’attache à personne, les scènes d’action qui, pourtant, parlent de motos, vaisseaux, missiles, etc., sont filmés avec la vitesse de 20km/h sans aucun rythme ni intensité. Bref, le film rate le coche malgré des clins d’œil qui feront plaisir aux fans des premiers films. Mais le tout est enrobé de façon tellement bancale, sans saveur, sans rythme ni sens du récit, qu’on ne peut qu’être déçu. Dommage, le potentiel était juste énorme…

«Gabby et la maison magique» : sauvons les habitants «piti piti»
C’est qu’une question de temps, comme d’habitude. Gabby et la maison magique (Gabby’s Dollhouse en anglais) est, à coup sûr, l’un des shows d’animation pour enfants les plus en vogue sur Netflix, avec une 12e saison qui arrive très bientôt. Et il fallait s’attendre à ce qu’une adaptation au cinéma voie également le jour. La voici donc, produite par Dreamworks et Universal, nous racontant comment Gabby et sa grand-mère Gigi s’en vont, avec la maison en poupée, pour une virée dans la ville de Chat Francisco. Mais voici que la fameuse maison et ses petits habitants tombent entre les mains d’une femme un peu fofolle. Gabby va tout faire pour la récupérer. Si vous voulez une séance avec vos enfants en bas âge, prévoyez ce Gabby et la maison magique. D’autant qu’à l’heure qu’il est, vos petits connaissent déjà sûrement bien la franchise et ses 75 épisodes. Allez, parents, enfants, tous à la rencontre de la maison magique !

«C’était mieux demain» : la famille qui changeait d’époque
Tout est tranquillou dans la vie d’Hélène et Michel et leurs deux enfants dans les années 50. Mais voici que par un concours de circonstances étranges, le couple est propulsé dans une autre vie, de nos jours ! Et les deux tombent des nues en voyant drones, assistants vocaux dans les maisons, réseaux sociaux. Encore mieux, Hélène va aussi découvrir que ce n’est plus l’époque de la femme au foyer qui ne s’occupe que de la maison, ce qui va créer des soucis dans la famille… Comédie légère qui joue énormément sur le choc des mœurs entre deux époques, ce C’était mieux demain fonctionne surtout grâce au duo Didier Bourdon/Elsa Zylberstein, deux acteurs qui ont vraiment l’air de s’amuser dans cette histoire complètement folle où les situations non moins folles s’enchaînent. Divertissant donc…

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