Publicité

Après avoir insulté un policier dans les locaux de la NTA : Senna Budlorun fait l’objet d’une enquête pour outrage

21 juillet 2023

Une capture d’image de la vidéo où on voit le vice-président de Proud Hindu insulter le policier.

Le vice-président de Proud Hindu fait encore parler de lui. Senna Budlorun fait actuellement l’objet d’une enquête pour outrage. Cette affaire a éclaté après qu'un policier a porté plainte contre lui. Dans sa déposition, ce constable de 29 ans explique qu’il était en poste dans le bâtiment de la NTA à Cassis, le 10 juillet, avec une arme de service, des munitions et une radio lorsqu’une employée de cet organisme a fait appel à l’assistance de la police, vers 15h45, pour ramener à l’ordre un individu. Le jeune policier s’est alors approché de celui pour lui demander de garder son calme et d’arrêter de déranger ceux présents aux comptoirs. Un superviseur lui avait déjà fait comprendre qu’il n’était pas autorisé à faire plus de trois transactions après 15 heures.

 

Un proche de l’individu se serait alors mis dans une grande colère et a commencé à agresser le policier verbalement. «Mo apel Senna Budlorun. Mo res Beau-Bassin. To enn gard twa ; to enn servan lapolis. Pa rant dan kitsoz pa konsern twa. Akoz to (…) iniform gard lor twa to fer mari. Tir to (…) iniform lor twa mo bat twa. Mo dan politik mwa mo pou vey twa sorti travay. Kan to pa pou ena iniform lor twa mo pou koup koup twa ek kas to (…). Enn (…) pa pou ena. Mo kone kot to reste. Dime mo pou vinn Casernes mo fer sa bann (…) met boulon lor zot zepol-la (…) twa ek dime mo pe touy twa kan to sorti travay», lui aurait lancé Senna Budlorun. La vidéo de cette violente altercation a d’ailleurs fait le buzz sur les réseaux sociaux pendant plusieurs jours.

 

Dans sa déposition, le jeune policier affirme qu’il s’est senti humilié par les propos du vice-président de Proud Hindu. Il précise qu’il craint aussi pour sa sécurité et sa vie car il ignore les intentions de Senna Budlorun. Il souligne que ce dernier aurait pris son portable à un certain moment pour faire une vidéo de lui sans lui demander la permission. «Mo pe filme twa. To pou lor Facebook taler», lui aurait lancé le principal concerné. Interrogé sur cette affaire, le service de presse de la police confirme qu’une enquête est déjà en cours. Selon une source proche de l’enquête, les policiers ont déjà écrit à la NTA pour obtenir une copie des images des caméras CCTV du jour de l’incident afin de pouvoir les visionner. Les principaux protagonistes seront convoqués par la suite pour les besoins de l’enquête.

Publicité