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30 août 2014 15:45
Il y a des films à petit budget qui rapportent gros. Comme les malins Paranormal Activity et, dans ce cas-ci, American Nightmare (The Purge en version originale) dont la suite nous vient après un premier volet sorti en 2013 avec Ethan Hawke. Ce deuxième volet obéit, bien sûr, à la loi des suites ; c’est plus ambitieux, plus épique, plus tout.
Ainsi, dans American Nightmare 2 : Anarchy, on retrouve cette Amérique où une fois l’an, se tient une nuit où la criminalité devient légale. Vous pouvez donc tuer, voler et commettre d’autres délits, comme bon vous semble. Et si, dans le premier volet, on suivait les mésaventures d’une famille dont la maison est assiégée par les «purgeurs», on place cette fois l’action dans la rue, en suivant les tribulations de plusieurs personnages qui vont essayer de s’en sortir face à ces «purgeurs» d’une nuit.
Au moins, on est content de voir que l’équipe du film ne s’est pas juste contentée de nous ressortir la bonne vieille formule «on prend les mêmes et on recommence», préférant trouver un autre angle. Mais American Nightmare 2 : Anarchy reste dans la même veine qu’un épisode de Twilight Zone : petit budget et pas de gros risques. Si le pitch de départ laisse entendre une violence inouïe, le tout reste plus ou moins sage, le réalisateur James DeMonaco (qui nous a offert le premier volet et le thriller Little New York) se contentant d’insuffler une réflexion dans toute cette histoire sombre, en parlant d’une Amérique qui se tourne de plus en plus vers ses bas instincts et où la militarisation s’impose de plus en plus.
Mais le sujet, pourtant potentiellement sulfureux et satirique, est mis en scène de façon trop sage pour vraiment décoller à ce niveau. American Nightmare 2 : Anarchy est donc une série B potable, sans plus.
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