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18 juillet 2015 20:19
Les gens qui viennent à hauteur d’insectes, on en connaît pas mal non ? Et ce, dès 1957, avec L’homme qui rétrécit et ses effets spéciaux novateurs pour l’époque et Le voyage fantastique (où des gens entrent dans le corps d’un homme).
Dans les années 80, il y a eu L’aventure intérieure ou encore Chérie, j’ai rétréci les gosses. Comme quoi, devenir petit a toujours été un peu un sujet de cinéma. Avec Ant-Man, c’est reparti, avec, en plus, l’étiquette de super-héros.
Le film met l’accent sur le cambrioleur Scott Lang qui se voit offrir une chance de redorer son blason à travers son mentor, le brillant Dr Hank Pym. Ce dernier doit protéger le costume d’Ant-Man qui a la particularité de se miniaturiser. En même temps, une sombre menace guette.
Les studios Marvel voient les choses en grand façon microscopique avec Ant-Man qui était autrefois entre les mains d’Edgar Wright (Scott Pilgrim, Shaun of the dead) pour finalement atterrir dans celles de Peyton Reed (Yes man). Un gros geek qui s’en va pour céder la place à un yes man que les producteurs de Hollywood adorent, mais laissant au passage plusieurs idées de Wright. Ce qui devrait rehausser le long-métrage.
Aussi, le film intègre-t-il un casting sympa, composé d’un Paul Rudd qui assume un côté autodérision qui ne manquera pas de faire rire ou même d’un Michael Douglas qui a l’air de passer un très bon moment dans l’univers Marvel. Techniquement, Ant-Man a de la gueule, avec pas mal d’effets spéciaux tout piti piti qui sont plutôt rafraîchissants face aux destructions de villes entières d’usage. Un divertissement finalement regardable et même parfois bien sympa.
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