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22 septembre 2015 11:50
Symbiosis. Ce mot un peu mystérieux est le titre de la prochaine exposition des élèves du Mahatma Gandhi Institute (MGI) à la galerie des Beaux-Arts de l’établissement, du 22 au 26 septembre. Pour l’occasion, on aura droit à des sculptures, des peintures et des présentations vidéo, entre autres, avec pas moins de 150 œuvres exposées. Une belle preuve que l’art est toujours en ébullition au MGI, où on étudie les beaux-arts, dont la peinture, la sculpture, le graphic design, avec spécialisation, pour accoucher au final d’un diploma ou d’un master.
Alors que tout le monde s’affaire à la galerie pour les préparatifs de l’expo, nous papotons un peu avec quelques-uns de ces élèves, déterminés à persévérer, même si c’est difficile de vivre de l’art à Maurice. Rencontre avec Sarah Bagwan, 19 ans (1st year, fine arts), Imesh Baboolall, 20 ans (2nd year, spécialisation digital arts), et Salman Muslum, 23 ans (3rd year, spécialisation sculpture). Un trio qui a des idées plein la tête, mais qui ne se fait pas des idées non plus.
Sarah se lance : «Mon truc, c’est le dessin, mais en étudiant ici, on peut explorer plein d’autres choses, et c’est ça qui rend ses études passionnantes. Je ne sais pas pour après, mais pour le moment, c’est ce que je veux faire.» À côté, son pote Salman est plus réaliste : «Après mes études, je compte enseigner l’art, devenir lecturer ou tenter ma chance dans un autre pays. C’est tout ce que je peux faire, mais mon objectif est de faire un métier en lien avec l’art», confie-t-il.
Imesh aime, pour sa part, explorer plusieurs pistes, c’est pourquoi il a opté pour la filiale digital arts. «On apprend la photographie, le graphic design, ça ouvre pas mal d’avenues, et c’est vrai que le digital est très actuel et peut rapporter si on en fait son métier», déclare le jeune homme.
Ces jeunes ont de la chance d’avoir le soutien de leurs parents dans leur démarche, y compris en ce moment avec leur exposition. «Ils connaissent et respectent tout le boulot qu’il y a derrière. Pour l’expo, le public ne verra que l’œuvre, mais il y a toute une recherche, toute une organisation et tout un boulot derrière tout cela, qui demande du temps, comme n’importe quel boulot finalement», souligne Salman.
Difficile de les faire sortir de leur bulle artistique ces jeunes-là, et c’est tant mieux !
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