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27 août 2017 14:32
Vroom !Vroom ! Mais il ne faudra pas chercher du côté de Fast and Furious cette fois. Baby Driver, le nouveau film d’Edgar Wright (Scott Pilgrim, Shaun of the Dead, Le dernier pub avant la fin du monde), va plus chercher du côté du rock and roll et des films de gangsters et policiers des années 70.
Pour sa première expérience de tournage aux États-Unis, le metteur en scène propose l’histoire d’un jeune chauffeur spécialisé dans le transport des braqueurs de banque. Un jeune gars qui ne quitte jamais son iPod rempli de chansons sympathiques. Or, quand il s’amourache d’une jeune femme et qu’il veut tout laisser tomber, le boss est un peu agacé… Tout un programme porté par le jeune Ansel Elgort (Nos étoiles contraires, Divergente), épaulé par Kevin Spacey et Jamie Foxx !
Le tout sur les notes d’artistes comme le Jon Spencer Blues Explosion, Blur, Queen, Beck, The Damned et T-Rex. C’est vous dire l’importance de la musique dans le long-métrage d’Edgar Wright, millimétré comme une partition musicale. Le chorégraphe des clips de We Exist d’Arcade Fire et Chandelier de Sia est aussi dans le coup !
Baby Driver peut être une expérience intéressante. La trame se situe quelque part entre des films connus pour leurs courses-poursuites (French Connection, Bullit, The Driver) et le cinéma de Tarantino, orchestré comme un concert avec tout ce qu’il faut de musique, de rythme et de montage. Tout ceci pour accoucher d’un film de gangsters frais, musical, vrombissant, bref, divertissant et doté d’une vraie identité. Du bonheur si l’on est à la fois mélomane et cinéphile. Du coup, vous risquez de sortir de la salle avec une cool attitude terriblement contagieuse, et l’envie de vous acheter un iPod…
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