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6 mars 2016 16:01
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C’était du délire et ça l’est toujours ! 2001. La planète Terre découvrait le curieux Zoolander, réalisation de et avec Ben Stiller, où le rigolo nous offrait une histoire de mannequin, de regard qui peut arrêter des shurikens, et aussi de l’action. Bref, un délire tellement assumé qu’il est devenu assez culte. 15 ans plus tard, c’est reparti. On retrouve donc Derek Zoolander et son bon pote Hansel. Les deux ont abandonné la mode mais vont devoir retrouver ce milieu lorsqu’un tueur cible des célébrités. Pour les aider, la belle Pénélope Cruz arrive en renfort, avec pas mal d’arguments de poids, alors qu’on pleure la mort de Justin Bieber…
Le délire est en tout cas au rendez-vous pour cette suite au rythme essoufflé, nous offrant en même temps de l’action et des moments parodiques dans le milieu de la mode, créant un climat de trop plein et d’abrutissement pour le pauvre spectateur qui se demande ce que viennent faire des gens comme Benedict Cumberbatch et Penelope Cruz dans une absurdité pareille. N’empêche, les fans du premier volet devraient y trouver leur compte, mais cette suite ne devrait pas être aussi mémorable, la faute à un ton essoufflé, à un côté too much qui le rend finalement très agaçant.
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Parfois, ils ne font pas mais alors là vraiment pas d’effort pour les titres. Nous voici face à The Boy, où une assistante maternelle trouve un emploi dans une demeure un peu étrange, où le couple de propriétaires lui présente son fils, qui est en fait une poupée en porcelaine qui se veut effrayante.
Nous avançons un peu dans l’horreur puisque que c’est le nouveau film de William Brent Bell, qui nous a offert, dans le passé, Devil Inside,un énième film de possession diabolique dont personne ne se rappelle. Ici, avec un postulat de départ intéressant et la présence de la charmante Lauren Cohan (la belle de Walking Dead), le réalisateur préfère la facilité avec des moments de sursauts faciles (regardez, sa tête bouge ! oh non, il bouge) qui rappellent le rigolo Annabelle et son autre poupée maléfique qui tournait lentement la tête. Dommage qu’on ait pris l’angle du divertissement archi-vu plutôt que celui de la psychologie profonde, l’histoire s’y prêtant pas mal…
Bon, on prend les paris maintenant : la suite du film va-t-elle s’appeler The Girl ?
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Vent de nostalgie… Les producteurs retournent beaucoup vers le passé ces derniers temps et ce n’est pas près de finir, avec les prochains volets de franchises comme Ghostbusters et Alerte à Malibu sur grand écran. Entre ces grosses productions se faufile un «petit» film qui va parler aux jeunes de l’époque des livres d’horreur pour adolescents intitulés Chair de poule.
Dans cette réalisation de Rob Letterman (Les voyages de Gulliver où il dirigeait déjà Jack Black, Gang de requins),on découvre que l’écrivain R.L Stine, auteur de la fameuse franchise de livres pour la jeunesse, doit essayer de détruire tous ses monstres, qui ont pris vie et menacent la ville. Au choix donc : loup-garou, mante religieuse géante, petite marionnette méchante et même… l’enfant invisible !
À l’écran, cela donne un film tout propre, tout enfantin, où l’on devine tout le déroulement de l’histoire dès les premières 15 minutes, où les effets spéciaux, souvent très moyens, remplacent le scénario qui tient en une ligne, les pauvres dialogues et le manque de conviction des acteurs n’aidant pas (même Jack Black se retient, c’est vous dire !). Bref, la chair de poule, vous l’aurez en achetant le ticket…
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Voilà un vétéran qui a décidé de s’amuser. Robert DeNiro se recycle de plus en plus dans la comédie. La preuve encore cette semaine avec ce Dirty Papy où le gars de Raging Bull et autres films de Scorsese prend sous son aile le jeune Zac Efron. Ce dernier joue le rôle d’un avocat qui est sur le point de se marier, mais qui accepte tout de même d’aller passer du bon temps avec le grand-père qu’il connaît à peine en Floride. Et là, tout va être remis en question puisque le papy est du genre dirty (lisez le titre quoi), à vrai dire du genre un peu obsédé sexuel. C’est parti pour un long-métrage très prévisible, rempli de scènes rocambolesques (mais avec une morale finalement bon enfant !), avec un ton qui se veut tellement grossier qu’il frise souvent la vulgarité. Mais où es-tu allé DeNiro ? Reviens !!!
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