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Davina Ittoo, plume violente, plume récompensée

21 novembre 2016

L’ouvrage nous vient avec deux autres nouvelles. Parlez-nous de la rédaction de ces deux nouvelles…

 

Elles ont été écrites après la proclamation du Prix Fanchette. Pour que l’œuvre puisse être publiée et soit assez conséquente, il a fallu ajouter d’autres histoires. Je me suis donc attelée à cette tâche et j’ai écrit les deux autres nouvelles en une semaine.

 

Le style et les thèmes du livre rappellent beaucoup ce que nous propose une autre écrivaine, Ananda Devi. Est-ce une chose inconsciente ou vous sentez-vous liée par le même regard sur la condition féminine à Maurice ?

 

Je n’ai suivi aucun plan d’écriture lorsque j'ai entamé la rédaction de ma première nouvelle. Je n'ai pas réfléchi à l'intrigue que j’allais proposer, je ne savais pas où me conduiraient mes personnages. Je pense que dans mon écriture, il y a une part d'inconscience. Je n’ai jamais pensé non plus à mon style d'écriture. L'écriture est venue par saccades, par intuition. À la relecture, j'ai réalisé que c'était plutôt la prose poétique qui caractérisait mon écriture. Au-delà de la condition féminine, il y a de nombreuses autres thématiques qui traversent mes textes. Les aborder uniquement sous l'angle du féminisme serait peut-être réducteur...

 

La récompense du Prix vous a-t-elle changé ?

 

Obtenir le Prix m’a permis d’avoir plus confiance en moi, ce prix m’a ouvert les yeux sur une de mes plus belles passions : l'écriture. L'obtention du Prix a ouvert de grandes portes, autour de moi et en moi.

 

D’autres projets après la parution du livre ?

 

J’ai entamé la rédaction d’un roman. Je voudrais le finaliser assez rapidement.

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