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12 juin 2016 13:51
Décidément, les titres de films d’horreur, en ce moment, laissent à désirer. Après The Boy, The Forest, The Pyramid (et en attendant The Sipakoi), voici… roulement de tambour… The Door !Eh oui, il y a là une porte qui va nous faire peur, sûrement en grinçant un peu, si ce n’est pas nous qui allons grincer des dents. Mais bon, l’histoire en elle-même est plutôt sympa.
Nous partons donc en Inde à la rencontre d’une famille qui vit de sombres moments car son aîné, un petit garçon, vient de décéder. La mère (Sarah Wayne Callies, star de Walking Dead et Prison Break, ici en mode kleenex et cris), inconsolable, va apprendre l’existence d’une porte qui serait un pont entre le monde des vivants et celui des morts. C’est devant cette porte que plusieurs personnes entendent pour la dernière fois la voix de leur être cher. Une seule condition : ne jamais ouvrir la porte. Mais vous devinez bien que la porte va s’ouvrir…
Au lieu de vous demander pourquoi on a fait une porte au lieu d’une cabine téléphonique, voyons The Door, réalisation de Johannes Roberts (un habitué de séries B, ici épaulé par le réalisateur Alexandre Aja – le remakede La Colline a des yeux, qui agit en tant que producteur), pour ce qu’il est : un film sans prétention, qui se veut dans la mouvance des films d’épouvante actuels, avec des moments de sursaut prévisibles, un peu d’émotion, une photographie sombre, avec ici un petit cachet exotique pour essayer de rehausser la sauce peu originale.
Le résultat s’avère sans surprise, avec des moments de peur faciles, le réalisateur ne prenant pas de risque, alors que le folklore indien aurait pu faire place à un film plus frais et ne tombant pas dans les gimmicksfaciles et saturés des longs-métrages d’épouvante du moment.
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