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Doriana Amerally : La vie est la musique

1 juillet 2014

Entre rythmes et mélodies. Doriana Amerally, une vingtaine d’années, est du genre à tout vivre en musique. D’ailleurs, il était prévu, à l’heure où nous mettions sous presse, qu’elle en fasse la démonstration hier, lors de la soirée One Live Project au Café du Vieux Conseil, qui devait aussi voir le lancement de l’album Social Blues de Tritonik (voir hors-texte).

 

Doriana Amerally devait, elle, évoluer dans la catégorie Découverte de la soirée et chanter plusieurs reprises ainsi que des chansons composées par son père. Car chez les Amerally, tout le monde est dans la musique : la mère, Jeannette, finaliste de Sofé Ravanne en 1999, la sœur Sindia, que l’on connaît pour la chanson Triste Triste interprétée dans l’émission Tremplin en 1994, et le père Harold, auteur-compositeur-interprète. «Je pense que la musique est venue naturellement vu que tout le reste de ma famille est dedans», confie notre interlocutrice, fan d’Amy Winehouse, en riant.

 

À l’adolescence Doriana se lance à son tour. «Étonnamment, j’ai débuté ma carrière artistique à travers la danse, en faisant surtout du Kathak. Et puis, vers 13 ans, j’ai commencé à danser dans les hôtels. C’est dans ce milieu que j’ai découvert le chant et que je m’y suis mise», raconte-t-elle. Depuis, la jeune fille n’arrête pas. «C’est une bonne expérience pour un artiste de s’essayer à tous les styles de musique possibles», précise-t-elle. Elle fera même partie de la formation Firehawks qu’elle accompagnera pour sa tournée en Australie.

 

Ce qui nous amène au One Live Project, où il était prévu qu’elle chante avec son groupe le Jam Pack, composé de Mnu Dsroche (guitare), Mathieu Carosin (batterie), Joel Chengen alias Big Jo (trompette), Didier Baniaux (basse) et Yannick Benedict (clavier).

 

Un album en préparation bientôt ? «C’est un projet bien sûr, mais je vais attendre d’être vraiment prête pour m’y consacrer», dit-elle. On vous attend alors mademoiselle.

 


 

C’est quoi Social Blues ?

 

Un beau projet. Le CD Social Blues de Tritonik a été lancé avec le soutien de l’ambassade américaine et IBL Group. 50 % des recettes de vente iront à Hope Project pour soutenir les actions de l’association TIPA. Sur le disque, on peut donc entendre plusieurs chansons d’Éric Triton, telles que Linite et L’art vaincra, avec de nouveaux arrangements et aussi… des voix d’enfants ! Social Blues c’est aussi une série de concerts, dix au total, dans plusieurs régions de l’île en octobre : Ste-Catherine, Alma, Résidence SGD-GRNW, le Morne, Rivière-Noire, La Sourdine, Mangalkhan, Tamarin, Rivière-du-Rempart, Flacq et Bambous-Virieux.

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