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Edge of Tomorrow : On ne vit que plusieurs fois

23 juin 2014

Emily Blunt et super Tom en pleine guerre contre des extraterrestres… et contre la mort.

Game over! Continue? Ces expressions, on les retrouve souvent dans un jeu vidéo où, après chaque «mort» d’un personnage que vous contrôlez, on vous propose de relancer la partie, dans la plupart des cas, quelque temps avant qu’il ne meure à nouveau. Eh bien, dans Edge of Tomorrow, adaptation plus ou moins réussie du roman d’Hiroshi Sakurazaka, All you need is kill, c’est un peu comme ça.

Dans cette réalisation de Doug Liman (Fair Game, Jumper et La mémoire dans la peau avec Matt Damon), on retrouve Tom Cruise qui renoue avec la science-fiction après le visuellement très réussi Oblivion. Dans Edge of Tomorrow, on se retrouve avec une invasion d’extraterrestres au top de leur forme. Le commandant William Cage est embarqué, un peu malgré lui, dans ce qui semble être une mission suicide. Or, fait étrange, il meurt et revient à la vie en l’espace d’un instant, sauf qu’il devra revivre encore et encore le même combat. Et si une certaine Rita (la musclée Emily Blunt) pouvait l’aider à comprendre tout ce qui lui arrive ?

Ce film nous change de l’invasion extraterrestre lambda, avec des super soldats qui foncent dans le tas, au service d’un scénario linéaire et souvent prévisible. Edge of Tomorrow propose une histoire beaucoup plus complexe, tout en n’oubliant pas le côté spectaculaire de la chose, avec des scènes qui font penser au long-métrage Il faut sauver le soldat Ryan.

Pour le concept de boucles temporelles et d’événements qui se répètent, on pense notamment à la comédie Un jour sans fin (Bill Murray qui vit le même jour encore et encore) ou encore Source Code (Jake Gyllenhaal qui doit constamment essayer de trouver le responsable de l’explosion d’un train en huit minutes), faisant de ce Edge of Tomorrow un film de science-fiction qui se veut intelligent, en plus d’être spectaculaire et doté d’une petite dose d’humour.

Cette approche du divertissement s’annonce donc un peu plus cérébral que la moyenne, ce qui devrait ravir les fans de science-fiction, de jeux vidéo et de gros spectacles de guerre.

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