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10 janvier 2015 21:15
Cette chanson lui trotte dans la tête depuis qu’il a 15 ans. Cinq ans plus tard, Gary Victor, 20 ans, a eu le bon réflexe de proposer son Zoli Mamzel au concours Nou pays nou lamizik, organisé par Phoenix Beverages en 2013. Le gars n’a pas raflé le premier prix lors de cette compétition, mais le succès de son tube, qui figure sur la compilation des chansons des dix finalistes, sortie récemment, a presque éclipsé le gagnant Julian Séblin, qui est en pleine préparation de son premier album.
Il n’est pas le seul, car Gary Victor est aussi au four et au moulin, à gauche à droite, en bas en haut, pour sortir son CD. L’artiste nous donne des détails sur son grand projet pour 2015. «Je pense qu’on va reconnaître le style de Zoli Mamzel, mais, bien sûr, il ne sera pas question que de jolies filles ! Je vais traiter d’autres sujets, certains plus sérieux que d’autres. Mais, pour le moment, j’aurais surtout besoin de temps pour l’enregistrement, vu que j’ai déjà pas mal écrit et composé. Je remercie d’ailleurs Phoenix Beverages qui compte me donner un coup de main», déclare celui qui est actuellement employé dans un centre d’appels.
En tout cas, Gary Victor garde les pieds sur terre : «Je trouve ça plutôt marrant tous ces gens, surtout les enfants, qui, en me voyant, commencent à chanter dan gos dan drwat ! Mais je pense qu’il faut prendre tout ça simplement, ne pas se prendre pour une star. Je suis juste très content d’avoir bénéficié de ce tremplin qui me permet de vivre ma passion à fond, d’être sollicité pour participer à plusieurs concerts. Je reste le Gary Victor d’avant, celui qui aime sa tranquillité, jouer à la PlayStation et composer ses chansons dans sa chambre.»
Et la zoli mamzel dans tout ça ? «C’est une fille que j’avais rencontrée au supermarché Super U de Belle-Rose. Mo ti gate ar li, mais elle ne voulait pas trop sortir avec moi. J’ai insisté, on est sorti ensemble, mais ça n’a pas marché par la suite. Tant pis, j’ai composé la chanson quand même (rires)», déclare le jeune homme qui décrit ces dernières semaines comme ayant été «complètement folles».
C’est pour cela qu’il a besoin d’une petite pause : «Là, je vais prendre un peu de repos avant de reprendre de plus belle la musique.» Ça va aller dans toutes les directions… C’est clair.
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