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10 juin 2017 14:51
Tout avait bien commencé pourtant. L’amour, la belle jeune femme, le jeune homme. Puis, c’est tendu lorsqu’il faut rencontrer les parents. Rien de bien anormal. Allez, la fille est blanche, le gars afro-américain. Rien de bien anormal non plus. Sauf que, lorsque le jeune homme débarque, il sent quelque chose. Et alors qu’il se dit que ce n’est que du racisme ordinaire, il va découvrir une vérité beaucoup plus effrayante
Voici le propos de Get Out qui a fait un carton et le buzz aux USA, et qui s’amène comme un vent de fraîcheur dans l’univers des films d’horreur qui exploitent à fond des sujets comme la possession et les monstres. À une époque où des films horrifiques faciles utilisent des jump scares à tout va, sans inspiration, voici un film bienvenu, qui a un vrai propos, qui a le mérite d’être mémorable dans ce propos, en plus d’une exécution soignée, avec tout ce qu’il faut de tension et de rythme.
Dépendant de votre sensibilité, vous allez soit rire, soit être terrifié par ce qui se passe. Mais il semble que c’est justement l’intention du réalisateur Jordan Peele, connu pour ses sketches de Key and Peele et son premier film, Keanu, comédie avec un petit chat qu’il met en scène et dans lequel il joue.
Get Out mise beaucoup sur les deux registres, tout en évoquant le racisme, avec des sous-entendus tout aussi bienvenus (la signification du cerf, des plans sur les yeux). Et c’est là toute l’intelligence de ce long-métrage qu’on peut aimer, ne pas aimer, mais qui a en tout cas le mérite d’être mémorable.
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