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The Giver : L’homme qui devait se souvenir

3 novembre 2014

Dans une société qui ne pense plus, ce jeune homme peut tout changer…

Dans un futur proche – oui, en ce moment, tout se passe dans un futur proche –, dans une société extrêmement contrôlée – une fois de plus –, il y a... On a droit, pour la énième fois, à un long-métrage avec des teenagers qui sont dans une société dystopique (où les défauts y sont dénoncés) et qui vont tenter de bouleverser l’ordre établi, à la manière des récents Divergente et Hunger Games. 
 
Ainsi, dans The Giver, réalisation de Philip Noyce (Salt, Bone Collector), il est question d’un monde où les émotions ont été éradiquées, ainsi que l’Histoire. Une seule personne, le Giver, peut se souvenir du passé si besoin est. Et le nouveau Giver pourrait être Jonas, le bel héros de notre histoire. 
 
La formule est de plus en plus essoufflée et perdure de plus en plus à Hollywood. Ça ne change pas avec l’adaptation de ces écrits pour jeunes (dans ce cas-ci, la trilogie de l’écrivain Lois Lowry) et pour un public qui ne l’est pas moins. Rien de bien nouveau sous ce soleil : société très fermée, jeunes, romance, rébellion, action et présence d’acteurs plus âgés et très respectés (Jeff Bridges et Meryl Streep) pour donner du plus-value 
à l’entreprise.
 
On notera aussi une esthétique plutôt soignée sur l’ensemble et quelques idées intéressantes dans cette histoire de totalitarisme. Mais il y a également pas mal de naïveté et le tout est trop sentimental pour venir titiller des sommets du genre comme Bienvenue à Gattaca, qui se situe plus ou moins dans le même registre.
 
Bon, ceux qui ont adoré Maze Runner et Divergente aimeront certainement, mais il faut avouer que ces adaptations de livres d’anticipation young adults commencent sérieusement à lasser. 

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