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Godzilla vient tout casser

2 juin 2014

Les reboots se suivent. Mais ce nouveau Godzilla, au vu des premières images, avait de quoi faire saliver, avec des bandes-annonces qui dévoilaient assez peu de l’ensemble, mais laissaient entrevoir une intensité dramatique assez rare dans un blockbuster. Justement, à l’arrivée, ce Godzilla, qui sera bientôt en salles chez nous, s’annonce plutôt différent de la norme.

La réalisation de Gareth Edwards (responsable du déjà très contemplatif Monsters) nous parle toujours d’un reptile géant qui a le potentiel de détruire le monde en ravageant tout sur son passage. Sauf qu’il n’est pas seul et que ses semblables, d’autres sales monstres, pourraient faire encore plus de dégâts que lui. Et dans ce conflit de géants, les humains tentent de s’en sortir…

Le long-métrage se veut être un produit différent de ce que nous proposait le récent Pacific Rim, autre film avec des Kaijus (monstres géants issus de l’imaginaire japonais). En fait, il semble que le metteur en scène s’est plus inspiré du cinéma de Spielberg (Jurassic Park, Les dents de la mer), obéissant à la règle qui veut qu’on ne montre pas tout du monstre principal du premier coup, ce que faisait le film de Del Toro pour ensuite se concentrer sur des affrontements musclés.

Tout en n’oubliant pas le spectacle (la presse a salué le final du film, qui s’annonce comme un gros moment de destruction massive), Godzilla adopte aussi un ton qui se voudrait plus sérieux : il est question de famille, mais aussi d’une réflexion sur les enjeux de la puissance nucléaire, de la relation de l’homme avec la nature. En tout cas, le casting a de la gueule, presque tout autant que le lézard géant : on retrouve Mr Breaking Bad, Bryan Canston, Mr Kick Ass, Aaron Taylor-Johnson, le charismatique Ken Watanabe, la belle Elizabeth Olsen, sans oublier la frenchie Juliette Binoche. Du beau monde qui sera malmené par des monstres. 

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