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28 avril 2014 19:27
Que faisiez-vous à 15 ans ? Vous étiez sans doute très occupé avec votre petite vie d’ado. Partagé entre vos cours, les leçons particulières, les petites crises, vous viviez vos premiers flirts, entre autres routines de jeunes. Ou encore, vous attendiez peut-être impatiemment d’avoir 18 ans pour pouvoir enfin aller en boîte de nuit.
Pendant ce temps, au même âge, Gyovani Permal avait un projet : prendre un rêve et travailler dur pour en faire son métier. Et six années plus tard, à 21 ans, le jeune homme a relevé le défi qu’il s’était lancé. «J’ai toujours aimé la musique. J’avais toujours une mélodie dans la tête et je savais que j’étais fait pour ça !»
Par «ça», comprenez par là le deejaying. Pour lui, chaque soir – il travaille au Club Med de Pointe-aux-Canonniers comme technicien son et lumière et, vous l’aurez compris, comme DJ –, sa mission est de faire danser les gens et, surtout, de les faire rester sur la piste de danse et d’en redemander encore et encore : «C’est ma plus grande satisfaction. Quand je vois que des personnes s’amusent»
Avec Gyovani Permal, il n’y a pas un style propre : «Je m’adapte selon la demande…» Et sa réputation le précède. S’il est aujourd’hui de toutes les soirées, ou presque, c’est qu’il a, dit-il, beaucoup travaillé pour y arriver : «Certes, j’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes aux bons endroits. Je citerais là mon ami Henri Fleurant qui a toujours cru en moi. J’ai aussi tout fait pour arriver là où je suis aujourd’hui.»
C’est ainsi qu’il s’est investi, se laissant imprégner par la musique et les sonorités diverses. C’est à force d’audace, de persévérance et de détermination qu’il est aujourd’hui l’un des DJ les plus en vue du moment.
Connu désormais comme DJ GYO, il fait danser des foules dans presque toutes les discothèques de l’île et ses sets conviennent à tous les goûts, allant de la Latin/Afro House au Ragga, en passant par le dancehall et la musique 80’s, entre autres : «Un bon DJ est celui qui est à l’aise dans tous les styles.» Ce ne sont pas les clubbers qui le suivent qui diront le contraire.
Étant un habitué de toutes les grosses soirées, celui qui a eu l’occasion de côtoyer de grosses pointures du domaine est aujourd’hui très fier de son parcours : «Et dire que tout a commencé dans une fête d’anniversaire…» Heureusement, dit-il, qu’il a toujours pu compter sur le soutien de ses proches : ses parents Doreen et Pierre, et son petit frère Dylan, des habitants de Roches-Brunes.
Depuis, il ne s’est plus jamais arrêté. Son agenda en témoigne d’ailleurs : le 10 mai, il sera ainsi à l’affiche de la soirée Franklin Rodrigues, au Palladium. Un événement qui s’inscrira sur sa DJ Story !
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