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Hitman : Agent 47 : Un film chauve

4 octobre 2015

Plein d’action, de fusils,de costumes, etc…

Essayez de comprendre : c’est le reboot d’un film qui était, lui, une adaptation de jeu vidéo. Comprenez par là que nous avons donc à nouveau droit à un film basé sur les jeux Hitman qui se distinguaient par des missions en mode ouvert, où l’on devait être discret, tuer des gens, prendre leurs vêtements, le tout à gros coups de revolvers avec silencieux et quelques armes discrètes. Alors, adaptation fidèle ou pas ?

 

En 2007 sortait la première adaptation de la franchise de jeux, réalisée par Xavier Gens (The Divide, Frontière(s)), et l’on constatait que le jeu d’infiltration devenait une série B d’action sans inspiration, grossière et bête, portée par un Timothy Olyphant qui affichait le niveau zéro côté charisme. Pour cette nouvelle mouture, le tueur chauve, qui a pour nom de code le chiffre 47, allait être interprété par Paul Walker, remplacé ici par Rupert Friend, le boudeur fonceur de la série Homeland.

 

Sauf que le reste ne change pas.  C’est une adaptation de jeu vidéo qui croit encore que le gamer fan du jeu en question n’est qu’un imbécile qui n’aime que l’action débridée et filmée n’importe comment. Car c’est un peu ça que l’on a dans ce nouveau Hitman, récit d’un tueur qui croise sur sa route une femme qui vient du même passé génétiquement modifié que lui : de l’action boum boum, des explosions boum boum aussi, un 47 qui se la joue Matrix avec deux flingues et koustik à l’appui, pendant que le méchant de la série Heroes essaie de le poursuivre avec un petit flingue à la main.

 

Bref, c’est de la série B vite emballée, sans grande ambition, sans grande exécution. Et l’on se dit la même chose qu’à la sortie du premier film : 47 méritait bien mieux.

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