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Iris : Pas de quoi hérisser

27 novembre 2016

Le kidnapping est à la mode, devenant un acte immanquable de presque tout thriller qui se respecte. Mais que se passe-t-il quand l’enlèvement en question contient beaucoup de zones d’ombre et que la kidnappée est une femme cachant des secrets genre sado-maso ? Tout un programme soigné mais peu original que propose Iris, remake du film Chaos,sorti en 2000, d’Hideo Nakata, metteur en scène japonais que l’on connaît plus pour le film d’épouvante Ring.

 

On a un peu l’impression que le réalisateur et acteur du film, Jalil Lespert (qu’on a connu plus inspiré avec la série Versailles),a voulu mélanger certains films de David Fincher avec un petit côté 50 nuances de Grey pour l’érotisme (et sans la stupidité), loin du côté un peu plus froid de l’original. À l’arrivée, Iris a un air de déjà-vu, sans grand effet de surprise dans sa plastique.

 

Mais il reste les nombreux rebondissements de l’intrigue et des acteurs plutôt à l’aise dans leurs rôles, notamment Charlotte LeBon, ex-miss météo, bien vénéneuse en objet de désir BDSM qui fait la pluie et le mauvais temps avec Romain Duris, dans ce thriller frenchie regardable, parfois sulfureux, mais finalement sans grande ambition et peu original dans son traitement.

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