Publicité

Jack Reacher : Never Go Back | Petit Tom rempile

5 novembre 2016

Li fer zis tou. Jack Reacher se fond dans la masse, on sait peu de son passé mais il sait coffrer des méchants, il a des contacts jusqu’au fond des toilettes, les flingues et les voitures vrombissantes, il connaît aussi. Bref, un personnage coup de poing, issu des livres de l’écrivain Lee Child, dont est ici adapté le 18e tome où Jack, qui est en fait petit Tom, doit innocenter une femme militaire (jolie Cobie Smulders de How I Met Your Mother et de l’univers Marvel) accusée de trahison. L’armée semble cacher des choses et petit Jack/Tom va devoir aller au fond des choses, tout en faisant parler le poing et le flingue. Comme dans le premier mais en moins bien et avec l’effet de découverte en moins.

 

Petit Tom Sauteur, c’est l’Amérique, le symbole de la liberté, du casse-tout avec une moue ricanante. Bref, petit Tom aime le contrôle, du genre Cruise Control, car il est producteur exécutif. Mais heureusement, râler devant une production de petit Tom n’arrive pas trop souvent. Car à voir Edge of Tomorrow et Mission Impossible : Rogue Nation, c’est plutôt chouette ce que nous propose le Tom des fois. Le premier Jack Reacher était aussi de cette trempe, à tel point que le réalisateur Christopher McQuarrie s’était retrouvé catapulté comme un agent spécial au poste de réalisateur de Rogue Nation.

 

Et si l’on ne peut nier le talent inspiré de McQuarrie, qui nous avait offert un polar 70s bien sympa avec le premier Jack Reacher,on n’en dira pas tant d’Edward Zwick, metteur en scène de ce deuxième volet. Un homme capable du meilleur (Glory, Blood Diamond, Légendes d’Automne)comme du moins bien (les oubliables Les Insurgés et Couvre-feu),qui a clairement moins de style que McQuarrie mais nous propose quand même le minimum syndical pour cette suite sans effet de surprise : ça cogne pas mal (et souvent de fort belle manière) et on est aussi servi niveau poursuites, flingues et explosions, comme dans un bon film hard boiled des années 80, avec une intrigue qui s’emmêle un peu cependant. Rien de bien nouveau donc à l’horizon mais les fans de polars musclés militaires et, bien sûr, de petit Tom, devraient s’y faire.

Publicité