Publicité
4 juin 2017 13:47
C’est encore foutu pour le capitaine farfelu. Dans Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar, il devra, comme vous le devinez, faire face à un ennemi du nom de Salazar. Ce dernier, encore un autre maudit des océans, sort d’un lieu très mystérieux avec une armée de déchus pour tout casser et venir voir ce bon vieux Jack, qu’il a connu dans sa jeunesse.
On reprend donc les mêmes et on recommence. Tout y est : les gags de Johnny Depp, la musique d’Hans Zimmer, les super plans panoramiques et numériques à plusieurs millions de dollars, de l’action, du feu, une belle jeune femme, etc. Bref, le cahier des charge est bien là, commandé par le duo Joachim Ronning-Espen Sandberg, que l’on connaît autant pour leur oubliable Bandidas (avec Penélope Cruz et Salma Hayek notamment) que pour son plus mémorable Kon-Tiki où il nous donnait rendez-vous avec l’océan.
Après tout, pourquoi pas ? Car la franchise Pirates des Caraïbes,mis à part un quatrième volet qui ne sert à rien, s’inscrit dans cette mouvance de blockbusters que l’on regarde avec plaisir sans se prendre la tête, tout en se mettant plein la vue et en riant avec un personnage des plus mémorables. Le Sparrow, en plus de seconder de nouveaux couteaux et de retrouver Will Turner (Orlando Bloom) et le capitaine Barbossa (Geoffrey Rush), doit faire face à un nouveau méchant : Javier Bardem qui a l’air de bien s’amuser tout en étant intense.
C’est sûr que ce nouveau volet entre dans la dynamique de La Malédiction du Black Pearl et ses deux suites. Du coup, c’est avec plaisir qu’on oubliera un quatrième volet aussi inutile que dispensable, pour ce nouvel épisode qui a de la gueule, sans rien inventer, et propose du gros blockbuster comme il se doit, avec tous les ingrédients qu’il faut.
Publicité