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25 septembre 2016 13:13
«Je sais qui je suis (…) Je me souviens…»La bande-annonce du film Jason Bourne donne le la. Dans le nouveau volet de la franchise, Matt Damon, laissé pour mort dans La vengeance dans la peau en 2007 – qui fait partie, avec La Mémoire dans la peau(2002) et La Mort dans la peau(2004), de la série de films d’espionnage et de thrillers américains autour du personnage de Jason Bourne – fait son come-back.
Et le retour du tueur de la CIA souffrant d’amnésie (créé par l’écrivain Robert Ludlum) ne fait pas que des heureux, forcément. «Pourquoi maintenant ? (…) Il faut l’éliminer», lance ainsi un Tommy Lee Jones très inquiet en découvrant le soldat qui est arraché de sa retraite par l’activation d’un nouveau programme qui dépasse les prérogatives d’un simple gouvernement et qui n’est motivé que par une seule chose : instrumentaliser la terreur grâce à Internet afin de fomenter des insurrections.
Entre courses-poursuites, cascades, coups de feu et autres ingrédients qui ont fait le succès de la saga, Jason Bourne ne se laisse pas faire. Et réclame des comptes : «Je me suis engagé sur un mensonge. Mon père aurait été soi-disant tué par des terroristes. Ce ne sont pas des terroristes, n’est-ce pas ?» Sa traque par les services secrets américains se poursuit. Des îles Canaries à Londres, en passant par Las Vegas... épaulé par Julia Stiles et Alicia Vikander, Matt Damon va affronter Vincent Cassel et les autres membres de cette nouvelle organisation. Également à l’affiche de ce nouveau volet réalisé par Paul Greengrass : Riz Ahmed.
Pour cette suite encore une fois très physique, Matt Damon confie avoir un peu souffert. «Pour le premier film Bourne, j’avais 29 ans et j’ai aujourd’hui 45 ans. Je dois avouer que ça a été brutal. Nous avons tourné des scènes de combat à mains nues et il a fallu beaucoup de travail pour y arriver. J’ai suivi un régime alimentaire très strict, j’ai passé beaucoup de temps à la gym», a-t-il déclaré, avant de lancer une vanne : «Peut-être que pour le prochain, Jason Bourne sera gros, heureux et vieux.»
Sur les sites spécialisés, le film fait évidemment débat. Il y a des pour et des contre. «Ce film ne sera pas le meilleur de la saga, mais il n’est pas un opus à oublier pour autant. Paul Greengrass et Matt Damon l’ont toujours dit, ils ne feraient un autre Jason Bourneque s’ils estimaient tenir une histoire solide qui en vaille la peine»,souligne un internaute. «Le Jason Bournede Paul Greengrass n’apporte rien de nouveau à déguster, étant bâti sur des procédés classiques et déjà vus maintes et maintes fois, avec en prime un scénario incohérent et pas trop folichon en termes d’enjeu pour nous emballer de suite»,commente un autre cinéphile.
Du côté des critiques presse, les cœurs balancent aussi. «Jamais le passé n’a paru si douloureux, si lourd. Et il pèse de tout son poids sur cette prolongation fatiguée de la série qui, à trop peu se soucier d’incarner ses enjeux comme contaminés par la virtualisation des échanges, nous abandonne à notre nostalgie des temps innocents de l’amnésie»,fait état le journal Libération. Pour L’Express, La Mort dans la peauétait meilleur : «C’est fatigant, mais il y a du boulot. Le film se regarde sans déplaisir, mais ne met pas la barre aussi haute que La Mort dans la peau.» Bref, les avis sont partagés. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Si vous avez suivi les aventures précédentes de Bourne et que vous voulez découvrir la suite, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour vous faire une idée de la quatrième collaboration entre Matt Damon et le metteur en scène après La Mort dans la peau, La Vengeance dans la peauet Green Zone. Bon film !
Le premier volet consacré à l’espion amnésique Bourne, La Mémoire dans la peau, avait été, à sa sortie, extrêmement lucratif (214 millionsde dollars de recettes dans le monde pour un budget de 60 millions). Ce qui a logiquement donné lieu à des suites. Ainsi, La Mort dans la peau a généré 289 millions de dollars de recettes dans le monde, La Vengeance dans la peau442 millions et The Bourne Legacy 280 millions.
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