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9 mars 2015 02:15
L’homme est inexpressif. L’homme est énervé parce qu’on a tué son petit chien Daisy et volé sa Ford Mustang de 1969. L’homme, ancienne machine à tuer, sort les flingues et va tuer tous ceux qui l’ont embêté.
N’allez pas plus loin : vous tenez l’histoire de John Wick ! Mais attention, on a là le genre de film qui clame haut et fort qu’il n’y aura pas d’erreur sur la marchandise : c’est du actioner décomplexé, sans trop de dialogues (et quand vous en avez, c’est aussi cinglant que des balles qui vous passent près des oreilles), mais beaucoup de fusillades, de gens qui se tapent dessus et Marilyn Manson qui hurle, entre autres.
Ce qui est bien, c’est que les réalisateurs David Leich et Chad Stahelski soignent toute l’action, la découpent de façon efficace, directe, brutale. L’ambiance de nuit du film rappelle beaucoup le cinéma de Michael Mann et la scène de boîte de nuit étant une sorte de décalque hardcore de celle de Collateral, toujours de Mann.
Certes, John Wick arrive avec un peu de retard dans nos salles, mais pour ceux qui ne l’ont pas toujours pas vu et qui aiment l’action, c’est un long-métrage qui devrait faire oublier les récents affrontements illisibles avec Liam Neeson.
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