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2 avril 2017 13:48
Alors on prend Godzilla, le gros lézard radioactif, et on le reboot à l’américaine. Si à l’arrivée, le film n’est pas parfait, on tient là le reboot de Godzilla. Et bien sûr, il faut reboot son ennemi juré, le gorille préhistorique King Kong. Et paf, voilà Kong : Skull Island qui débarque avec des effets numériques dernier cri et un casting sympa : Samuel L. Jackson, le Loki de Marvel, Tom Hiddleston, et la belle Brie Larson qui va essayer de convaincre après son Oscar pour Room.
Le seul gros souci de Kong : Skull Island, c’est qu’il vient après un autre film mettant en scène le fameux gorille. En plus, le King Kong de Peter Jackson, sorti en 2005, a placé la barre sacrément haut : un blockbuster de trois heures, avec des scènes d’action titanesques (de la grosse baston entre dinosaures), de la poésie et pas mal d’émotions.
Dans ce nouveau film de monstre, on nous raconte plus ou moins la même chose (l’île perdue, la tribu elle aussi perdue, le gorille qui aime la jeune femme, etc.), sauf que le metteur en scène Jordan Vogt-Roberts (qui, dans le passé, a réalisé des épisodes des séries Cocked et You’re the worst) n’égale pas Jackson en termes de spectacle épique démesuré. Oui, il y a des monstres, oui, ce Kong-là est plus grand que le précédent. Mais il ne suffit pas de tout ça et de références appuyées à Apocalypse Now pour tenir un bon film.
Dans ce Kong, pas de place pour la profondeur, tout est dans le divertissement, avec même des gags ici et là. Donc, pour le côté entertainment, ça passe, sauf que le tout ne tient pas face à un prédécesseur supérieur. En plus, c’est ce même Jordan Vogt-Roberts qui a la lourde charge d’adapter les jeux vidéo Metal Gear Solid. On verra ce que ça donne…
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