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La belle persévérance du groupe Raganasta

23 décembre 2015

Les frères Bontemps, et à l’arrière, Louis Laval François.

3 ans. Non, ce n’est pas le temps de gestation du premier disque de ce groupe, mais plus un hommage à l'un d'entre eux, car c'est le temps passé en prison de celui-ci, condamné pour une histoire de possession de cannabis au début des années 2000. Une occasion pour le groupe Raganasta de revenir plus fort que jamais, puisque son premier album, intitulé 3 ans et dont la sortie est prévue pour le 27 décembre, sera une incursion de huit titres avec du seggae, du raggaet du séga. Rencontre avec les trois têtes pensantes du groupe : Louis Laval François, Steven et Clarel Bontemps.

 

«On a toujours voulu percer dans la musique et ça remonte à plus de 20 ans de cela. À l'époque, il y avait des groupes comme Dance Masters et Street Brothers qui avaient du succès. Nous étions nous aussi du côté de Camp-Levieux et nous voulions y arriver. Donc, à trois nous avons commencé à écrire des morceaux. Avec le temps, nous avons joué dans des fancy-fairs. Mais c'était toujours un peu dur d’aller un peu plus de l’avant pour, par exemple, enregistrer, car nous étions tous de plus en plus busy», raconte Louis Laval François.

 

Puis est venue, il y a quelque temps, la rencontre avec le producteur Thierry Marie Aimée qui va pousser le groupe. «Un de nos amis nous l'a présenté et il a été intéressé par le projet. Nous sommes entrés en studio en mars. C'était une première pour nous, mais nous avons pu, avec le temps, nous débrouiller, d'autant qu'il a fallu choisir huit chansons sur la bonne cinquantaine que nous avions», poursuit Clarel Bontemps.

 

En tout cas, le combo est sur une bonne lancée, puisqu'après la sortie de 3 ans, il va s’atteler au montage du clip de la chanson Ikoana. On risque donc d'entendre parler à nouveau de Raganasta… 

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