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La chute de Londres : La fanfare de Gérard

13 mars 2016

Des hommes qui courent, qui se bagarrent, qui négocient, pendant que la capitale anglaise explose de partout.

Tout tombe ! Après la Maison-Blanche, c’est carrément au tour de la capitale anglaise de s’écrouler, à croire que le terrain est très glissant et qu’il faut faire très attention. Sinon, c’est la chute ! Tout ça pour dire que la suite de La Chute de la Maison Blanche (Olympus has fallen en VO), baptisée La Chute de Londres (London has fallen en VO, quelle inspiration !), est du même acabit que le précédent.

 

On est donc en terrain connu dans cette suite réalisée par un habitué des suites (Babak Najafi qui a réalisé celle du méconnu Easy Money et quelques épisodes de la série Banshee). L’histoire est la suivante : le Premier ministre britannique est mort dans des circonstances troubles, mais il est mort quand même, et il aura droit à des funérailles énormes qui vont voir débarquer tout le gratin politique du monde. Parmi, il y a bien sûr le super président Aaron Eckhart et son encore plus super garde du corps Gérard. Bien sûr, c’est la cata, bien sûr des terroristes explosent tout ce qu’ils peuvent et, bien sûr, le président et Gérard arrivent à se sauver et vont devoir combattre tous ces terroristes. Sinon, tout le monde chute, enfin tombe, enfin, vous comprenez !

 

Et c’est parti pour 1h30 de destructions massives dans Londres. Tout y passe, les monuments, les véhicules, les gens. Heureusement, super Gérard commence à tuer l’ennemi, sort des expressions et des grimaces tout en intensité, dit des gros mots. Pendant que Morgan Freeman, qui incarne le président de la chambre des représentants, essaie, de son côté, de calmer le chef terroriste qui veut s’en prendre, comme par hasard, au président des États-Unis Aaron qui, lui, court et fronce les sourcils.

 

Bref, c’est une situation de crise pas possible, ça explose de partout, Gérard court, Gérard tue, Gérard est un héros comme dans ces fameux films dopés à la testostérone des années 80. Du coup, le tout est un peu grossier, avec une morale vengeresse un peu douteuse, mais se laisse suivre vu qu’on nous abrutit avec des explosions impressionnantes toutes les dix minutes. Alors que Gérard assure grave, se roulant par terre, dans des voitures, et sortant son flingue pour trucider les méchants.

 

Vous avez donc compris, nous sommes ici dans une série B qui se veut spectaculaire, qui se regarde comme on jouerait à un Call of Duty : sans trop réfléchir et en se laissant guider par le cri des balles de Gérard. Pan, pan !

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