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La peau nue de George Mounawah

3 novembre 2014

Lapotuni, c’est le titre de son premier disque après tant d’années. George Mounawah, 60 ans, fait souvent le va-et-vient entre Maurice et l’Italie. Il nous propose Lapotuni, un concentré de morceaux de sega plus ou moins à l’ancienne. Rencontre avec le bon pote de Menwar. «En fait, Lapotuni est sorti depuis un moment déjà. Mais comme je devais repartir en Italie, le public n’en a pas trop appris sur la sortie du disque, d’où le fait de revenir pour le sortir de façon plus éclatante cette fois», explique l’artiste qui dit gagner sa vie en faisant plusieurs petits boulots en Italie. Mais George Mounawah, qui vit à Rome, précise : «Là-bas, il faut batailler dur pour se faire reconnaître en tant qu’artiste. Je dois tout de même avouer que je préfère être artiste à l’île Maurice.» 

 

Il est quand même un vieux routier : il a bien connu la période de la chanson engagée, vient d’une famille où le père était ségatier, est le frère du judoka Joseph Mounawah, et a sorti Souvenir Le Port avec son pote Menwar, au début des années 80. On le retrouve en 1992, avec son premier disque en solo, intitulé Saiko. Lapotouni suivra bien des années plus tard.

 

Les morceaux de cet opus seront diffusés prochainement sur les ondes hertziennes. Entre-temps, George Mounawah et Menwar seront au dojo de Grande-Rivière le 8 novembre, pour une soirée live. 

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