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13 août 2017 11:46
«Toi, pauvre humain qui lit cet article dans 5-Plus, je te demande d’aller voir mon film où je suis acteur. Non, en fait, c’est Andy Serkis qui fait tous mes mouvements, mes mimiques et ma voix. Par un miracle de la technologie apparemment. Du coup, Gollum, c’était lui, et du coup, Gollum, c’est moi. Mais qu’importe, César est de retour. César veut protéger les siens. Malheureusement, César est aussi bien amerde. Lager pou large…
Depuis le premier film de 2011, où j’étais encore tibebe, recueilli par James Franco et sa copine Freida, j’ai appris à dire Ar nou non quand j’ai grandi. C’est qu’ils étaient méchants les hommes, ils ont voulu me mettre en cage. Heureusement, avec mes congénères, tels que les gorilles et les babouins, on a crié. Pas pour qu’Aline revienne mais pour la révolution !
Dans le deuxième film, James et sa Freida n’étaient pas dedans, partis dans d’autres films apparemment. Mais il y avait le gentil Jason Clarke – actuellement en tournage chez vous avec un autre gentil qui s’appelle Matthew – qui essayait de me calmer car l’autre, Gary Oldman, commençait à péter les plombs. La guerre a grondé et même dans les rangs ‘‘primatoïdes’’, j’ai dû me battre contre les siens, notamment contre Koba, qui avait une sale mine parce qu’il était un singe sur lequel on expérimentait. Pendant ce temps, la musique de Michael Giacchino a fait pleurer tout le monde.
Pour ce troisième film, Jason n’est plus là. Et on a mis un bonhomme tout chauve. Un certain Woody mais qui n’a rien à voir avec celui de Toy Story. Celui-là, c’est Woody Harrelson et il est du genre à vouloir tous nous tuer. Du coup, on va faire comme les hommes. On va prendre des fusils et on va tout faire péter. Fini le temps où l’on nous tendait la banane, ‘‘gingeli’’ ou pas ! Le Ar nou non est partout dans ce troisième film qui s’apparente beaucoup à un film de guerre. Mais assez papoter. César part se battre. César bien amerde. Venez nous rejoindre dans cette grande guerre parce que c’est intense, parce que c’est loin des robots qui se transforment en pleine légende arthurienne ou des hommes araignées qui ont eu des cures de jouvence. La suprématie, c’est les ‘‘zakos’’. Ar nou oui !»
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