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Le clin d’œil de Voulzy et de Souchon aux Mauriciens

16 janvier 2016

Le clin d’œil de Voulzy et de Souchon aux Mauriciens

Laurent Voulzy : «À Maurice, je me sens comme à la maison»

 

Comment allez-vous ?

 

Je vais très bien, merci.

 

Comment vous sentez-vous à quelques semaines de votre concert à Maurice ?

 

Je suis très heureux à l’idée de revenir dans l’île pour partager la scène avec Alain Souchon, mais aussi pour partager nos nouvelles chansons.

 

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage sur scène chez nous ?

 

J’en garde de très bons souvenirs, à tel point que j’avais envie d’y rester plus longtemps. J’ai donc très envie de retourner. Il faut aussi savoir que je suis de la Guadeloupe et que Maurice me rappelle mon île. Le créole mauricien ressemble beaucoup au créole de la Guadeloupe.

 

Comment se passe votre collaboration avec Alain Souchon ?

 

On travaille depuis longtemps ensemble, mais cet album nous a embarqués pour une nouvelle aventure. C’est nouveau pour nous, mais cela se passe très bien. Nous sommes amis, mais nous sommes très différents. On est donc complémentaires. Cette nouvelle collaboration a été très agréable et une fort belle expérience. Alain est un peu plus minimaliste et moi j’aime rendre les choses beaucoup plus riches. On a réussi à trouver un juste équilibre.

 

Que proposerez-vous au public mauricien le 2 février ?

 

On a fait au moins 75 concerts jusqu’à présents. Et on va proposer à peu près le même spectacle. On aura chacun notre répertoire et les titres de notre nouvel album.

 

Quel est, selon vous, le secret d’une si longue amitié ?

 

Le secret, c’est le respect de l’autre. On est différents, mais on s’accorde. J’ai de l’admiration pour Alain et sa façon d’écrire. On ne se voit pas souvent, mais on est contents quand on se retrouve. Entre nous, il n’y a pas de problème d’ego.

 

Comment expliquez-vous le succès de cet album commun ?

 

On a écrit des chansons qui plaisent aux gens. La preuve, c’est que l’album se vend et, de nos jours, c’est rare et il faut se réjouir. On a essayé de faire comme d’habitude et de faire ce qu’on aime. On est très difficiles avec nous-mêmes et on fait toujours de notre mieux. Pour nous, le succès est mystérieux.

 

2016 pour vous ?

 

On va entamer la troisième partie de la tournée à Londres. Puis, je vais créer un label et réaliser l’album d’une chanteuse.

 

Avez-vous quelques mots pour vos fans mauriciens ?

 

Je suis très ravi à l’idée de revenir dans l’île. Je connais des Mauriciens en France et je me sens toujours bien avec eux, car on a à peu près la même histoire. À Maurice, je me sens comme à la maison.

 

 


 

 

Alain Souchon : «Vu de chez nous, votre île, c’est le paradis»

 

Si je vous dis l’île Maurice, vous me répondez quoi ?

 

Pour moi, l’île Maurice est un rêve. J’y suis venu deux fois. Une fois à Noël et une autre fois, j’y étais pour un concert. Je me souviens que c’était dans un vieux petit théâtre où il y avait plein d’objets et de livres. Par contre, je ne me souviens plus trop où c’était. Je garde de très bons souvenirs de ces visites. Et je suis très excité à l’idée de revenir. Je sais
que le peuple mauricien est
beau et gentil.

 

Comment cela se passe pour vous depuis la sortie de votre album avec Laurent Voulzy à la fin de l’année 2014 ?

 

Cela se passe très bien. On se partage la scène, les applaudissements, les titres de notre album et, quand je chante seul, que je me rate ou que j’oublie quelques paroles, Laurent est toujours là pour
me rattraper.

 

Comment décririez-vous le chemin parcouru par votre premier album ensemble avec Laurent Voulzy ?

 

C’est un album d’amitié. Voilà 40 ans qu’on travaille ensemble, bien qu’on évoluait chacun de notre côté. Et là, réunis sur le même album, on a embarqué pour une belle aventure.

 

Vous comptez une longue carrière dans la musique. Y a-t-il un secret pour durer dans cet univers ?

 

Le secret, c’est le travail. Il faut beaucoup travailler, toujours, et ne jamais s’arrêter. Il ne faut rien prendre pour acquis ou se prendre pour une vedette.

 

Quel regard jetez-vous sur la nouvelle génération d’artistes français ?

 

Il y a actuellement beaucoup de jeunes talents en France. Je citerai, entre autres, Vianney ou encore Camille. La France bouillonne de jeunes auteurs-compositeurs qui font très bien dans leurs styles respectifs.

 

Que proposerez-vous aux Mauriciens le 2 février ?

 

On va essayer de chanter convenablement. En tout cas, on est très impatients et emballés à l’idée de venir chanter à Maurice. Vu de chez nous, votre île, c’est le paradis.

 

Comme vous avez déjà été sur scène chez nous, quels souvenirs gardez-vous du public mauricien ?

 

Je me rappelle d’un public chaleureux, qui n’est finalement pas très différent du public qu’on connaît en France.

 

Est-ce plus facile de faire de la scène avec les années d’expérience ?

 

Pas du tout. Le trac est toujours présent. Par exemple, on a une certaine appréhension par rapport à notre concert à Maurice. On ne sait pas si le public connaît nos nouvelles chansons.

 

C’est comment de travailler avec Laurent Voulzy ?

 

On a les mêmes goûts. Et quand on travaille ensemble, on va dans la nature, on se balade, on prend du thé, puis on se met au travail, on refait une pause, on dîne, puis on se remet au travail.

 

Comment se passe la tournée ?

 

Cela se passe très bien. On passera bientôt par Lille, la Belgique, Metz, puis je vais faire un arrêt pour l’anniversaire de mon petit-fils.

 

Si je vous dis Charlie Hebdoet le 13 novembre 2015, vous me répondez quoi ?

 

Je vous répondrai qu’on ne se laissera pas intimider.

 

2016 pour vous ?

 

Je voudrais, cette année, faire un voyage à pied à travers la France. Je ne sais pas si je pourrai le faire. Mais en tout cas, c’est mon projet.

 


 

Pour des tubes qui vont vous coller au Cœur et à la Peau, BAO présente, en accord avec Backline et LLING Music, un duo de choc pour un concert de choc le 2 février à 20 heures au centre international Swami Vivekananda, à Pailles. Pendant plus de deux heures, les artistes reprendront leurs plus grands tubes. Les billets (Rs 800, Rs 1 500 et Rs 2 000) sont en vente sur le Rézô Ôtayô. Tel. 466 9999.

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