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Les 4 fantastiques : Film de plusieurs envies

9 août 2015

Un homme-caillou, une jolie femme, une torche brune et un monsieur aux longs membres au programme.

Une chose est sûre : ce sera difficile de faire pire que ce qui a été fait auparavant sur Les 4 fantastiques. Surtout les deux films avec Jessica Alba et Chris Evans. Le premier volet ressemblait plus à du Santa Barbara alors que dans le deuxième le surfeur d’argent sauvait un peu les meubles face à Galactus, qui était un… nuage ! Bref, le réalisateur Josh Trank va essayer de redorer le blason du quatuor le plus populaire de l’univers comic book, avec ce nouveau Les 4 fantastiques. La production vient des mêmes studios qui nous ont offert les X-Men, avec une approche qui se veut plus sombre et plus sérieuse que les précédents films. 

 

L’histoire, elle, ne change pas. Quatre personnes reçoivent des super-pouvoirs après un accident : l’une peut allonger ses membres (Miles Teller, révélation à la batterie de l’intense Whiplash), l’autre devient invisible (la séduisante Kate Mara), la troisième se transforme en torche humaine (étrangement, ce personnage est un afro-américain dans ce film) et la dernière devient une énorme roche vivante (Jamie Bell, révélation de Billie Elliot, qui a grandi depuis et est tout en muscles). Ensemble, ils vont devoir affronter le docteur Fatalis, homme au visage mutilé. 

 

À quoi s’attendre donc ? À un film qui a un peu le cul entre deux chaises. Car il est bon de mentionner que le tournage de ce long-métrage n’a pas été de tout repos, le réalisateur Josh Trank (auteur du très réussi Chronicle) n’ayant pas eu le dernier mot sur plein de choses. Du coup, le film est divisé en deux : dans la première partie, on entrevoit les intentions du réalisateur qui voulait donner un ton assez sombre et extrêmement sérieux à l’ensemble, alors que le reste veut remplir le cahier des charges du film de super-héros avec effets spéciaux et grosses scènes d’action.

 

Les 4 fantastiques, à défaut d’être aussi fantastique que les X-Men (venant des mêmes studios de la Fox), est donc un long-métrage tiraillé entre deux exigences, celle d’un réalisateur qui a à cœur ses personnages et son histoire, et celle d’éxécutifs de studios qui veulent du blockbuster générique. 

 

 

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