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Les Gardiens de la Galaxie : Un space opera particulier

15 septembre 2014

Des personnages très originaux et pas mal d’humour vous attendent pour ce voyage mouvementé.

Vous vous dites certainement : ah, encore un film des studios Marvel ! Ça se comprend. Car, en ces temps qui courent, les films qui ont le plus de succès sont ceux qui mettent en scène des super héros, rendant le monde des blockbusters un peu saturé avec Iron Man, Thor et consorts. N’empêche, il faut avouer que X-Men : Days of Future Past et Captain America : The Winter Soldier, issus des écuries Marvel, sont tout de même deux films très réussis...…


Or, voici que débarque à présent Les Gardiens de la Galaxie qui met en scène une bande de hors-la-loi tous plus farfelus les uns que les autres. Ces derniers doivent combattre une menace intergalactique... Ce long-métrage a tout d’une entreprise cinématographique casse-cou, bien que ce soit finalement ce qui fait sa réussite.


Le film met en scène des personnages pas toujours très connus du grand public, quoique très originaux ; l’humain Star Lord, la femme verte Gamora, la grosse brute Drax, le petit raton laveur teigneux Rocket Rancoon et la plante humanoïde Grood ne sont pas aussi connus que Iron Man, Wolverine ou encore Peter Parker. Donc, on repassera pour la popularité auprès du grand public.


L’autre élément pas très standard de cette adaptation de bande dessinée, c’est le ton. Les Gardiens de la Galaxie affiche une mine décalée. L’humour est omniprésent, les personnages s’offrent tous des moments d’autodérision et le tout est enrobé par une bande-son assez rare chez les grosses productions actuelles ; on a droit à du Jackson 5, du David Bowie, du Blue Swede, entre autres. Bref, un son très 80’s en parfait décalage avec les effets spéciaux à plusieurs centaines de millions de dollars.


Or, ces deux aspects sont, en réalité, la force du long-métrage qui joue énormément, et de façon décomplexée, sur ce côté un peu à l’ouest pour se faire une identité propre et bienvenue. C’est donc plutôt du délire bien maîtrisé (le réalisateur James Gunn est après tout l’homme qui nous a offert les déjantés Horribilis et Super) et il fait bon d’avoir un vent de fraîcheur aussi décalé et attachant en ces temps de films à gros budget un peu trop formatés.

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