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L’Outsider : Million(s) euros baby !

25 août 2016

Welcome dans le monde de Jérôme, le gourma kass.

Unehistoire de millions. De pépettes, de cash, de money money, de larzan. Un peu comme celle de l’épisode de Kailash Trilochun… Mais on s’égare ! Avec L’Outsider, il s’agit de celle de Jérome Kerviel, l’incontournable trader qui a fait trembler la Société Générale et qui aurait pu provoquer une petite crise cardiaque du système financier mondial (qui sinon se porte au top : les riches sont de plus en riches et les pauvres…). Aïe !En 2008, cet opérateur de marchés de 31 ansse fait rattraper par les conséquences de ses actes et de ses prises de risques (ça sent la morale à plein nez). Deux ans plus tard, il est condamné à cinq ans de prison, dont trois fermes, et à des dommages-intérêts de Rs 4,9 milliards d’euros. À côté, Navin et ses petits coffres, c’est de la rigolade !

 

L’Outsiderpénètre dans le monde de ce Jérôme – qui ne fait pas que pipi dan so kalson, comme le prétend le fameux sega : rumeur, calomnie ! – et retrace son parcours de winner. Un DESS (bac+5) de finance en poche (on l’imagine grande la poche, juste comme ça), le trader est engagé à la Société Générale, au sein de la division banque d’investissement et de financement à La Défense en 2000. Il travaille au middle office, sorte de secrétariat chargé de comptabiliser les ordres passés par les prestigieux traders qui officient dans la mythique salle des marchés (rien à voir avec le bazar de Port-Louis). Il n’est pas un bel teribtout de suite…

 

Mais le Jérôme apprend vite et il prend très rapidement du galon. Il parvient à faire gagner des millions à la Société Générale. Jusqu’à fin 2007, il kass pake. «Une bonne gagneuse», «une cash-machine»: c’est ainsi que le surnomment ses collègues. Après, c’est l’opération fanage de cake, ultra-connue. Inutile d’en dire plus ! C’est le vivre et le voir qui est intéressant. Dans les coulisses d’un fait d’actualité qui a défrayé la chronique, on peut suivre les allées tortueuses qui ont mené à l’inévitable. Et le concept fonctionne. D’ailleurs, les critiques françaises saluent ce film et l’image qu’il dépeint du monde des traders: les petites combines, les grosses arnaques, les coups de stress, de génie, de folie. Et les envies de bonbons (mais pour ça, il faudra voir ce long-métrage pour comprendre).

 

Ce thriller financier est donc à déguster pour son scénario tip-top, comme une paire de dholl puride chez Jeyomeà Rose-Hill, mais aussi pour ses deux acteurs principaux (Arthur Dupont, très juste dans le rôle de Jerôme Kerviel, et François-Xavier Demaison, formidable dans celui du mentor), qui maîtrisent l’art des gourma kass.

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