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11 octobre 2016 23:33
C’était l’homme venu d’ailleurs du One Live Festival. Le samedi 8 octobre, il a d'ailleurs livré une superbe prestation lors de ce festival musical qui s’est tenu au Jam’Inn de Petite-Rivière (avec également des prestations d’artistes comme Flashback, A4c, Mr Love, Nicholas Larché, Les Inkonus et Musik Kabinet). Loya, originaire de La Réunion, a posé ses valises en France et se distingue par sa propension à trouver un équilibre entre la musique traditionnelle (en l’occurrence, le maloya) et électronique. Échange et mélange de mots.
C’est sa première fois à Maurice, mais il semble que notre artiste connaît bien notre séga : «C’est le même temps, le même rythme et c’est pareil pour le gnawa (la musique traditionnelle de l’Algérie). C’est pour cela que je me suis tout de suite senti à l’aise lorsque j’ai commencé ma collaboration avec l’Algérien Camel Zékri, avec qui je n’arrête pas de collaborer. D’ailleurs, mon prochain projet, quand je rentre en France après le show mauricien et réunionnais, sera de bosser sur une fusion entre les musiques de l’océan Indien et celles venant d’Algérie et des pays avoisinants.»
La fusion est donc le dada de cet artiste qui a commencé par les guitares et les percussions, avant de vouloir s’essayer à des choses musicales plus synthétiques. Lui qui écume beaucoup les scènes européennes trouve d’ailleurs qu’en plus de la valeur artistique de ces fusions, c’est plutôt ce que demande le peuple. «En général, je trouve que la musique, toutes les musiques, évoluent toujours, car nous évoluons tous avec notre époque. Et les mélanges entre musique traditionnelle et électronique se font de plus en plus. Le public aime cet ajout, ce côté exotique, ce côté évasion vers d’autres cultures», déclare Loya qui a déjà sorti deux albums, avec deux autres en préparation, sans oublier son job de producteur.
Le futur, c’est donc un peu maintenant…
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