Mad Max : du furieux et du rapide

25 mai 2015 01:18

Un parcours digne du vilain petit canard. En 1979, lorsque sort le premier Mad Max, par un inconnu du nom de George Miller, avec un inconnu du nom de Mel Gibson, le cinéma de genre australien est en pleine ébullition. Et ce Mad Max virtuose, furieux, violent, mais aussi passionné, fera mouche, avec son style particulier et ses bagarres entre motards et flics dans une Australie dévastée, sous le son des guitares de Brian May, musicien du groupe Queen.

Deux ans plus tard sort le deuxième volet, encore plus apocalyptique, avec de nombreuses idées de mise en scène inédites pour l’époque et, surtout, une course-poursuite finale élevée en scène de référence encore aujourd’hui, sans oublier une imagerie apocalyptique qui sera copiée encore et encore à l’époque. Le troisième volet sorti en 1985, sera plus oubliable, et aussi plus commercial, avec une star de la chanson dans l’un des rôles principaux (Tina Turner) qui poussera d’ailleurs la chansonnette pour l’occasion.

Après ce chemin de petit film australien culte, de suite toute aussi culte, et de troisième volet plus commercial, vient le quatrième Mad Max, près de 30 ans plus tard, et se positionne comme un outsider auprès des blockbusters d’usage, avec une imagerie poussiéreuse, un ton percutant et violent, très rock n roll, tout en ne négligeant pas le spectaculaire.

Quelque chose de différent face au côté lisse et propre des films à gros budget de ces dernières années, porté par un joli casting (Tom Hardy, Charlize Theron, Nicolas Houth), et porté par la passion d’un réalisateur qui depuis a fait bien du chemin (George Miller est quand même le gars derrière les Happy Feet et Babe) mais qui à 70 piges semble n’avoir rien perdu de sa fureur. D’ailleurs, le sous-titre du film, c’est Fury Road…

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