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8 février 2015 15:12
Du fric, du sexe, etc. Les histoires de mafia et de corruption ont toujours eu la cote auprès des Américains. On en a vu de toutes les sortes, que ce soit du gros film d’action rempli de gangsters qui se tapent dessus (The Raid 2, par exemple) ou du drame profond à la Scorsese ou à la James Gray. A Most Violent Year se classe plutôt dans cette deuxième catégorie.
Le nouveau film du très acclamé J. C. Chandor (qui nous a tout de même offert les excellents Margin Call – sur le crash boursier – et All Is Lost – sur un Robert Redford perdu en mer) prend place en 1981 à New York. Nous y suivons le destin d’un immigré qui est plus ou moins à la poursuite de l’American Dream. Cette année-là, il va tenter de se lancer dans le business du pétrole à une époque où la criminalité et la corruption atteignent des sommets.
Nous voici face à un long-métrage qui a plus d’un atout dans son sac mafieux. Tout d’abord, il n’y a qu’à voir le casting ; A Most Violent Year, c’est tout de même avec Jessica Chastain et Oscar Isaac, qui comptent parmi les acteurs les plus talentueux du moment, grâce notamment à des films comme Zero Dark Thirty et Inside Llewyn Davies. Vous aurez donc l’occasion de voir des prestations tout en intensité, de la part d’un duo d’acteurs qui va nous entraîner dans ce monde sombre et violent, au service d’une mise en scène inspirée.
Aucun doute que, si vous aimez le cinéma coup de poing de Scorsese ou l’élégance d’un James Gray (qui nous a offert The Yards et La nuit nous appartient), le film de Chandor vous enchantera. Du cinéma soigné, bien interprété, bref, du très bon cinéma.
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