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28 octobre 2015 16:50
Ils remettent ça. Et à leur talent et leur bonne humeur, ils ajoutent une bonne dose de couleurs. Eux, ce sont ceux qui composent la petite bande d’ABAIM et qui, après Timarmit ou encore Made in lemorn, dévoilent Kouler nu lavi. Sur un air au rythme entraînant, ce titre lance un message fort à la jeune génération : «Sortez de chez vous, allez vers les autres, car vous aurez plus à gagner à côtoyer des gens qu’à rester emprisonnés dans un monde virtuel.»
La petite bande invite ainsi les Mauriciens à ne plus rester scotchés à leurs téléphones portables, tablettes et autres consoles de jeux. «De nos jours, les jeunes ne vivent que pour le virtuel. Ils sont connectés une journée sur leur portable, ordinateur ou tablette. Nous avons la responsabilité morale de préserver l’héritage que nous ont laissé nos ancêtres», explique Alain Muneean, un des membres fondateurs du groupe.
C’est pour cette raison que le groupe a toujours voulu construire sa musique autour des sirandann ou jeux d’antan. Un engagement pris pour préserver les savoirs populaires et les héritages laissés par nos ancêtres. «Nous organisons plusieurs ateliers où nous travaillons des poèmes, des chansons et des comptines. Nous prenons des histoires que nous avons recueillies des personnes âgées. Par la suite, nous demandons aux enfants d’apprendre et d’essayer de compléter l’histoire. Souvent, cela débouche sur quelque chose de très constructif. C’est ce qu’on a fait, par exemple, avec Tizan ar so 8 frer. De simple comptine, on a fait une chanson qui est devenue ensuite une comédie musicale qu’on prévoit de représenter sur scène prochainement», souligne Alain.
S’attardant sur le fait que la modernité et le passé doivent faire bon ménage, il poursuit. «À travers notre art, nous essayons de bâtir une identité culturelle. Le mauricianisme, c’est une recherche identitaire qui se fait à travers la langue et nos traditions. Si nous négligeons notre passé, nous n’aurons pas de base solide pour avancer dans la vie.»
Ce single coïncide avec le nouveau lancement d’Eski qui, à travers un Eski Tour à partir du 31 octobre, invitera les Mauriciens à replonger en enfance à travers des jeux d’antan et autres sirandann. «À la base, la chanson était une poésie créole sur laquelle nous avons travaillé avec les enfants pour célébrer le patrimoine dans un contexte de modernité. Vu le potentiel du texte, on l’a vite monté sur un rythme et une mélodie de séga typique. Comme la majorité de nos chansons, nous parlons de réalité locale. Ici, on a choisi une thématique bien précise avec des messages qui parlent à la nouvelle génération. Nous voulons faire comprendre aux jeunes d’aujourd’hui que les relations humaines sont importantes», explique Alain Muneean.
Alors que certains enfants sont déjà en vacances, Alain Muneean et ses amis du groupe ABAIM invitent les petits à une bonne partie de jeux d’antan : la marelle, enn parti koukasiet, faire des sirandann. Pourquoi pas en écoutant leur nouveau titre Kouler nu lavi ?
Elle se pare de nouvelles couleurs. La première limonade fabriquée et embouteillée par les Mauriciens et pour les Mauriciens, et qui a pendant près de 50 ans résisté à l’épreuve du temps, se réinvente. À travers Kouler nou lavi, Eski souhaite donner un nouveau souffle à son identité, tout en faisant revivre les traditions mauriciennes d’antan. Les boissons aromatisées auront une nouvelle identité qui plaira sans aucun doute beaucoup aux jeunes. Avec son nouveau format en logement de 400 ml et son nouvel emballage, la marque innove pour la plus grande joie de tous les consommateurs mauriciens.
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