Publicité
6 novembre 2022 17:20
Une figure artistique que l’on connaît surtout pour avoir apporté la danse contemporaine à l’île Maurice. Et l’on se rappelle aussi de son sacre en 1991 au concours de la Rose d’Or.
Un peu plus discret par la suite, Patrick Athaw est revenu toutefois sur le devant de la scène en chorégraphiant plusieurs spectacles produits par le Conservatoire François Mitterrand, enclenchant l’aventure des comédies musicales en 2007 avec L’Enfant et les sortilèges, puis West Side Story en 2011, Phantom of the Opera en 2014, Beauty and the Beast en 2019 et tout récemment, au Caudan Arts Centre, Medley of Musicals.
Justement, Claudie Ricaud, la directrice du conservatoire, nous dresse le portrait du monsieur, qu’elle qualifie de «grand professionnel» : «Il était quelqu’un d’extrêmement rigoureux dans son travail, beaucoup de ceux qui ont bossé avec lui vous le diront. Malgré sa sévérité, Patrick avait aussi un sens de l’humour, il avait souvent un petit mot pour nous faire rire, pour faire descendre la pression. C’est, à coup sûr, une grande perte pour la danse et pour l’art en général.»
Ils sont, en tout cas, nombreux à l’avoir côtoyé. Et des danseurs comme Jean-Renat Anamah lui doivent quasiment tout. «On peut dire que c’est lui qui a découvert mon talent de danseur, qui a voulu me hisser vers le haut. Mais Patrick Athaw, professionnellement, était quelqu’un de dur, de sévère, de très exigeant. Exigeant aussi quand il critiquait souvent et récemment les plus jeunes chorégraphes ; il était définitivement contre l’amateurisme. Artistiquement, c’était un avant-gardiste, pour avoir apporté la danse contemporaine chez nous», souligne-t-il.
Les funérailles de Patrick Athaw se sont tenues à l’église de Sacré-Cœur à Beau-Bassin le mercredi 2 novembre. Nous présentons nos sympathies à sa famille et à ses proches.
Publicité
Publicité
Publicité